L'homme triste

Ça n'a rien à voir avec mon humeur. J'ai bien dormi et la journée est splendide.

Les orignaux

Vous ne les voyez pas? Ils se cachent derrière les branches pour boire un peu de caribou!

Un crocodile

Sur les berges d’une rivière tropicale, un animal de compagnie vous attend! (agence de publicité pour l’Amérique du Sud)

Le gardien de but

Ultime rempart de la partie en cours, le gardien, tout comme l’homme devant son destin, protège jalousement son territoire, comme si cela était d’une grande importance. Pourtant, ce n’est qu’un jeu…

Filets de lumière

Par les fenêtres endormies, la nuit laisse choir des filets de lumière...

Harmonie hivernale

Quand le bleu, l'or et le gris des arbres se fondent dans la nature...

Tirelire

Notre société capitaliste traite les arts en termes de produits. Un livre publié à tant d’exemplaires est un best-seller et celui qui l’a composé est un « grand écrivain ». Un film réussi rapporte tel nombre d’entrées. Un tableau de « maître » a telle valeur.
L’art s’accommode mal d’un pareil traitement ; il se complaît dans la liberté, dans la créativité, dans la générosité. Ces qualités ne s’évaluent pas en effets de commerce. Comme le vent, le soleil, la mer sont gratuits, l’inspiration n’a pas de prix. À quoi sert-il de remplir sa tirelire de pièces de monnaie, quand vous allez tous finir de la même façon : au fond d’un trou…