Notre société capitaliste traite les arts en termes de produits. Un livre publié à tant d’exemplaires est un best-seller et celui qui l’a composé est un « grand écrivain ». Un film réussi rapporte tel nombre d’entrées. Un tableau de « maître » a telle valeur.
L’art s’accommode mal d’un pareil traitement ; il se complaît dans la liberté, dans la créativité, dans la générosité. Ces qualités ne s’évaluent pas en effets de commerce. Comme le vent, le soleil, la mer sont gratuits, l’inspiration n’a pas de prix. À quoi sert-il de remplir sa tirelire de pièces de monnaie, quand vous allez tous finir de la même façon : au fond d’un trou…
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