Je ferme la boutique numérique et je prends des vacances pour le reste de la saison estivale. Je reviendrai sur ce blogue au début du mois de septembre, à moins qu'un petit jupon me croise le célibataire en cours de route. Sans jupon, je reviendrai « penaud comme maître draveur !» quelques jours plus tôt. Malheureusement, cette pénible hypothèse ne doit pas être exclue !
Bonne vacances à vous tous qui m'encouragez à poursuivre mes efforts dans cette voie passionnante. À bientôt.
Denis
Images et écrits de Denis Rheault: humeurs, grains de poésie, coups de griffes et images que vous pouvez acheter. Et si ça vous chante, vous pouvez simplement m'envoyer un petit mot. Mon courriel : rheaultd4@gmail.com
vendredi 22 juillet 2016
jeudi 21 juillet 2016
mardi 19 juillet 2016
lundi 18 juillet 2016
Le dernier cachet
Dans
la salle de spectacle, la diva déplume son cœur en interprétant
une chanson triste. Toute son émotion se traduit par une gestuelle
précise et généreuse avec le ballet subtil des doigts du pianiste
sur le clavier. Les spectateurs boivent chacune des paroles de la
diva comme s'ils étaient assoiffés. Le souffle délicat de
l'interprète murmure de doux secrets à leurs oreilles. Certains
essuient des larmes avec des mouchoirs plus ou moins propres,
d'autres retiennent leurs émotions, en grave danger de constipation
future. Partout, le silence règne. Les auditeurs flottent sur un
nuage. Tout à coup, un bruit lourd, énorme, très fort, interrompt
le fil de douceur sur lequel la diva fait de l'équilibre. Malgré
cette agression, elle chante toujours ; c'est la loi du spectacle.
Curiosité bien féminine, elle jette un bref coup d’œil derrière
elle sur le rideau noir en fond de scène. Il n'a pas bougé :
la voilà rassurée. Son regard se déplace lentement à sa gauche,
puis à sa droite : rien, elle ne remarque rien. Pourtant, il
lui semble qu'il manque quelque chose. Mais quoi? Soudain, elle
réalise que la musique s'est arrêtée. « Mon pianiste,
rage-t-elle, serait-il parti aux toilettes sans me prévenir, dans un
moment difficile, ou aurait-il rejoint ma rivale, la salope Éléonore,
qui chipe mes contrats ? » Appréhension bien féminine ! Elle
dirige à nouveau son regard vers la salle : tous ont l'air
d'attendre après quelque chose. La diva lance quelques notes encore
et réalise qu'elle chante sans accompagnement musical. Sans trame
sonore, elle se sent nue comme une jolie fille déambulant devant de
vieux pervers. Inquiète, elle cherche des yeux son pianiste. Elle ne
le voit pas ; il a disparu comme par magie. Désespérée, elle
regarde partout. Or, le rideau de scène, les projecteurs, le décor
: tout est à sa place, sauf que, chose vraiment incroyable, elle
vient d'apercevoir son pianiste qui gît par terre. Elle s’inquiète
: a-t-il subi une attaque cardiaque? A-t-il été victime d'un
malaise ? Pour toute réponse, une grosse masse informe sur le sol se
met à bouger. Péniblement, son pianiste se relève. Il est
complètement saoul. « Hector, lui crache-t-elle avec mépris, on
n'a pas eu de cachet pour nettoyer le plancher ! »
Digne,
fier et orgueilleux, l'accompagnateur se rassoit au piano : il sait
désormais qu'il n'aura droit qu'à un seul cachet... son dernier.
dimanche 17 juillet 2016
Effets soleil
jeudi 14 juillet 2016
Ma première maîtresse d'école
mercredi 13 juillet 2016
Une journée de poêle à bois
mardi 12 juillet 2016
La royauté telle qu'on ne vous l'a jamais racontée...
La royauté telle qu'on ne
vous l'a jamais racontée...
La Reine chérissait les
sapins bleus qui poussaient drus dans la colonie du Québec. Elle les
affectionnait au point d'exiger que leurs membres lisses, en bois
mou, servent d'appui pour enrouler ses grosses cuisses de vache
lubrique quand elle pratiquait la danse du poteau, chaque nuit, dans
la tiédeur de sa chambre, pendant que son fils chéri, qui avait des
oreilles, mais des oreilles... et surtout des démangeaisons
incestueuses envers elle, que la bienséance lui faisait réprimer
dans son slip, l'observait simplement. Le prince aimait les sucettes
et la compagnie des femmes mûres, dès qu'elles ressemblaient un peu
à sa mère, qui du cul, qui du nez, qui du gras des jambes, et dans
sa vie privée, qui était un tantinet publique, il avait jeté son
dévolu sur une vieille aristocrate, une carcasse jaunie, une cerise
des champs qui portait un nom de fleur fanée.
Cette femme admirable
était la Reine officielle du Canada. Belle merde !
dimanche 10 juillet 2016
Sapins, sapins, sapins...
jeudi 7 juillet 2016
mardi 5 juillet 2016
La danse des lutins
dimanche 3 juillet 2016
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