vendredi 22 juillet 2016

Vacances annuelles

Je ferme la boutique numérique et je prends des vacances pour le reste de la saison estivale. Je reviendrai sur ce blogue au début du mois de septembre, à moins qu'un petit jupon me croise le célibataire en cours de route. Sans jupon, je reviendrai « penaud comme maître draveur !» quelques jours plus tôt. Malheureusement, cette pénible hypothèse ne doit pas être exclue !

Bonne vacances à vous tous qui m'encouragez à poursuivre mes efforts dans cette voie passionnante. À bientôt.


Denis

jeudi 21 juillet 2016

Parfum de lune


Hier soir, dans l'air, flottait comme un parfum de lune...

mardi 19 juillet 2016

lundi 18 juillet 2016

Le dernier cachet

Dans la salle de spectacle, la diva déplume son cœur en interprétant une chanson triste. Toute son émotion se traduit par une gestuelle précise et généreuse avec le ballet subtil des doigts du pianiste sur le clavier. Les spectateurs boivent chacune des paroles de la diva comme s'ils étaient assoiffés. Le souffle délicat de l'interprète murmure de doux secrets à leurs oreilles. Certains essuient des larmes avec des mouchoirs plus ou moins propres, d'autres retiennent leurs émotions, en grave danger de constipation future. Partout, le silence règne. Les auditeurs flottent sur un nuage. Tout à coup, un bruit lourd, énorme, très fort, interrompt le fil de douceur sur lequel la diva fait de l'équilibre. Malgré cette agression, elle chante toujours ; c'est la loi du spectacle. Curiosité bien féminine, elle jette un bref coup d’œil derrière elle sur le rideau noir en fond de scène. Il n'a pas bougé : la voilà rassurée. Son regard se déplace lentement à sa gauche, puis à sa droite : rien, elle ne remarque rien. Pourtant, il lui semble qu'il manque quelque chose. Mais quoi? Soudain, elle réalise que la musique s'est arrêtée. « Mon pianiste, rage-t-elle, serait-il parti aux toilettes sans me prévenir, dans un moment difficile, ou aurait-il rejoint ma rivale, la salope Éléonore, qui chipe mes contrats ? » Appréhension bien féminine ! Elle dirige à nouveau son regard vers la salle : tous ont l'air d'attendre après quelque chose. La diva lance quelques notes encore et réalise qu'elle chante sans accompagnement musical. Sans trame sonore, elle se sent nue comme une jolie fille déambulant devant de vieux pervers. Inquiète, elle cherche des yeux son pianiste. Elle ne le voit pas ; il a disparu comme par magie. Désespérée, elle regarde partout. Or, le rideau de scène, les projecteurs, le décor : tout est à sa place, sauf que, chose vraiment incroyable, elle vient d'apercevoir son pianiste qui gît par terre. Elle s’inquiète : a-t-il subi une attaque cardiaque? A-t-il été victime d'un malaise ? Pour toute réponse, une grosse masse informe sur le sol se met à bouger. Péniblement, son pianiste se relève. Il est complètement saoul. « Hector, lui crache-t-elle avec mépris, on n'a pas eu de cachet pour nettoyer le plancher ! »
Digne, fier et orgueilleux, l'accompagnateur se rassoit au piano : il sait désormais qu'il n'aura droit qu'à un seul cachet... son dernier.

dimanche 17 juillet 2016

Effets soleil


En voyageant cette fin de semaine-ci, j’ai rencontré Justine, une fille charmante, qui avait plein de soleil dans ses yeux et surtout dans ses propos. Je suis resté sous le charme de sa présence et, ce soir, en dessinant cette image, je baigne dans le même climat ; ce sont les effets soleil de cette belle rencontre…

jeudi 14 juillet 2016

Ma première maîtresse d'école


C'était une religieuse, plutôt excentrique pour l'époque. Alors, je suis parti de travers... et je m'en félicite.

mercredi 13 juillet 2016

Une journée de poêle à bois


Chaque été, pendant quelques jours, le poêle à bois se met chauffer comme un amoureux devant sa belle et ça donne des journées brûlantes. Ensuite, le frigidaire du temps se remet en marche ; exactement comme dans un couple !


Ce n'est pas mauvais d'avoir quelques perles de sueur sur la peau et ça me permet de dessiner pendant la nuit, chose que je ne déteste pas.

mardi 12 juillet 2016

La royauté telle qu'on ne vous l'a jamais racontée...



La royauté telle qu'on ne vous l'a jamais racontée...



La Reine chérissait les sapins bleus qui poussaient drus dans la colonie du Québec. Elle les affectionnait au point d'exiger que leurs membres lisses, en bois mou, servent d'appui pour enrouler ses grosses cuisses de vache lubrique quand elle pratiquait la danse du poteau, chaque nuit, dans la tiédeur de sa chambre, pendant que son fils chéri, qui avait des oreilles, mais des oreilles... et surtout des démangeaisons incestueuses envers elle, que la bienséance lui faisait réprimer dans son slip, l'observait simplement. Le prince aimait les sucettes et la compagnie des femmes mûres, dès qu'elles ressemblaient un peu à sa mère, qui du cul, qui du nez, qui du gras des jambes, et dans sa vie privée, qui était un tantinet publique, il avait jeté son dévolu sur une vieille aristocrate, une carcasse jaunie, une cerise des champs qui portait un nom de fleur fanée. 
Cette femme admirable était la Reine officielle du Canada. Belle merde !

dimanche 10 juillet 2016

Sapins, sapins, sapins...


On se croirait en Haute-Mauricie, au pays de la forêt dense et paisible. D'ailleurs là-bas, dans mes souvenirs (durant les étés de mon adolescence, je travaillais dans un camp de chasse et pêche et, plus tard, comme moniteur de tir à l'arc, moi qui manquais toujours mes cibles ! ) la forêt danse...

jeudi 7 juillet 2016

Marie est enceinte !


C'est vrai que la maternité embellit la femme...

mardi 5 juillet 2016

La danse des lutins


Peut-être aimerez-vous comme accompagnement ce petit régal de Schubert, la sonate D.960, interprétée par Claudio Arrau. Voix parfois éloignées l'une de l'autre, mais toujours complices qui cohabitent avec bonheur spécialement dans les notes graves.
De tous les instruments, le piano est mon préféré ( influence familiale?).


dimanche 3 juillet 2016