En trois temps

Je poursuis ma route, c'est le destin de l'homme. Chaque jour, on efface l'ardoise de la veille. Des moments neufs, purgés des noirceurs de l'âme, jaillissent comme de la sève pure et le cœur s'affranchit. L'amitié fleurit. Dans la nature, pendant que le bouleau se plie, se contorsionne, se tord (en vérité, il pousse tout croche), le chêne reste bien droit.

J'aime à penser que le vrai Québécois est un chêne.

Le retour du faux retraité aux vrais cheveux gris

Je suis content de vous retrouver, chers amis lecteurs de ce blogue, pour faire encore un petit bout de chemin avec vous dans cet univers fascinant de la recherche graphique. Vous me connaissez, je ne suis pas aussi vertueux que le pape, alors, j'ai triché un peu vers la fin de ma pause estivale (« De ce pré, j'ai tondu la largeur de ma langue »... écrivait La Fontaine) et j'ai dessiné deux couvertures de livres : « Pique-Cerise », mon court roman impertinent, rédigé cette année, et « Le souffle de Spartacus», recueil de poésie de conception plus classique. Vous pouvez activer les liens vers ces deux sites, tout en-haut de cette page.

Ah ! les vacances !

Les bons rapports

« J'ai surpris ma femme sur le fait : elle faisait l'amour dans mon lit avec mon voisin, Paul-Émile. Sans mon consentement, il lui a caressé les seins, touché son sexe, exploré son vagin. C'est pas mêlant, si je le rencontrais, je lui démolirais le portrait, je lui tordrais la queue jusqu'à ce que mort s'en suive. C'est un baveux, un écœurant ! S'il était beau, je comprendrais, mais il ressemble à un lutteur Sumo avec une pinte de bière sculptée au milieu du ventre. C'est un paresseux. Un fainéant qui a profité de mon absence pour abuser de Maryse, ma pauvre femme. Elle s'est faite séduire par un Don Juan de salle de quilles. Moi, qui croyais ma femme aussi fidèle que la Vierge Marie, j'ai attrapé mon Esprit-Saint ! Elle est comme les autres qui ouvrent leurs jambes à tout propos. Avec mon voisin en plus, un misérable, un vaurien, un membre en règle de l'Ordre du Canada, un cochon subventionné par le Conseil des Arts. Un vrai salaud, quoi ! »

« Et pendant ce temps-là, demanda un compagnon de taverne, où étais-tu ? »

« Moi ? je vivais à l'hôtel avec Thérèse. »

« Qui ça, Thérèse? »

« Thérèse, c'est la femme de mon voisin. » 

Mon refuge de vacances

Par mégarde, j'avais supprimé cette image qui montrait mon refuge (virtuel bien sûr)  durant mes vacances. Je reviendrai avec d'autres idées à la fin du mois d'août.

Trois liens

Note : pour une lecture plus agréable, faites un clic sur l'image pour l'agrandir.