Quand je vivais à Trois-Rivières,
j'habitais au deuxième étage d'un immeuble d'appartements, et,
chaque matin, le facteur, en ouvrant la porte d'en-bas pour livrer le
courrier, laissait le chat de la voisine entrer. Puis, il refermait
délicatement la porte, laissant le chat seul sur place. Et le maudit
chat miaulait, miaulait (je l'entends encore!)... et me réveillait.
J'en avais marre de ce petit jeu. Alors, un certain matin, quand j'ai
vu que le chat était encore prisonnier, je descends l'escalier et
j’entrouvre gentiment la porte pour le laisser sortir. Mais là,
changement de programme du locataire Denis, dès que le chat met le
museau dehors, je le coince avec la porte et lui imprime mon pied
dans le derrière avec tellement de précision que jamais il n'est
revenu. Mon seul regret, c'est que j'aurais dû faire la même chose
avec le facteur... Et là, ô surprise, dans l'immeuble, ça miaulait
encore, mais ça c'est une autre histoire !..
Depuis, pour racheter mon âme, je
dessine des chats...
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