dimanche 12 juillet 2009

La petite Marie

La petite Marie
Chaque matin, au café du coin, la petite Marie m’accueillait avec un sourire radieux, rempli avec tant d’amour et de tendresse que j’étais le plus heureux des hommes! Sa gentillesse enjolivait chacun de ses gestes : réchauffer mon café, nettoyer ma table et m’apporter mon journal semblaient un jeu adorable pour elle. Même le client le plus difficile n’aurait pu prendre sa bonne humeur en défaut, tant Marie était parfaite. Or, un bon après-midi, sur la rue, je vois venir au loin cette créature de rêve, cette femme merveilleuse, et je la salue avec mon sourire du dimanche. Marie, me jetant le regard dédaigneux que les femmes réservent aux inconnus, passa à côté de moi, sans rien dire, comme si j’étais une pierre. Je ne lui avais pas donné de pourboire…

1 commentaire:

  1. Eh bien, des filles comme la petite Marie, il y en aura toujours. Mais à quel prix la gentillesse? quelques sous de pourboire...c'est bien ça, hélas! Ton ami Daniel

    RépondreSupprimer


1) Écrivez votre commentaire dans le rectangle blanc.
2) Cliquez sur le flèche noire à côté de Denis Rheault (Google)
puis sur Anonyme
3) Cliquez sur Publier