jeudi 16 juillet 2020

Merveilleuse Marie

Merveilleuse Marie


Le visage de Marie m'est apparu durant mon rêve et dès le lever, je prends la décision de lui envoyer un mot par lequel j'exprime mon désir de la revoir. Je ne l'ai jamais oubliée. Des égarements m'ont conduit dans les bras d'autres belles, j'ai erré de lit de servantes de curé en sommiers de nonnes de couvent avec punaises fournies, mais cette nuit, j'ai réalisé que Marie était la femme de ma vie. Alors, je m'empresse de terminer cette lettre si importante que je viens d'accoucher pour la poster immédiatement. Je l'envoie par courrier spécial ; il faut battre le fer avant qu'il ne prenne en glace ! Je retourne à la maison avec la certitude qu'elle me répondra rapidement, le temps qu'elle se remémore les doux moments que nous avons écoulés ensemble. Deux jours après, je reçois un avis m'indiquant qu'un colis vient d'être livré chez moi ; il provient d'une expéditrice nommée Marie. J'étais aux oiseaux, aussi ravi que les anges du paradis qui voient arriver un beau mâle terrien de mon genre (!) la main droite posée sur la bible et l'autre palpant son petit moineau. Alors, j'ai songé que Marie était vraiment formidable, merveilleuse, et, balayant toute rancune, j'ai pensé la reprendre comme femme après les deux divorces qu'elle m'a fait payer, car au lieu de me faire broyer du noir, voilà qu'elle soulage mon appréhension en me gratifiant d'une réponse rapide. Quelle femme extraordinaire! Il ne s'en fait plus des comme ça, mis à part la sainte nonne chargée de pomper le pape, en grandes pompes. Léger, sautillant, joyeux (mais sans Pot au lait !) et fier comme un curé qui vient de manger la saucisse de son enfant de choeur, je vais à la poste chercher mon colis. Je reviens en cinquième vitesse à la maison, vu que les quatre autres vitesses de mon auto fonctionnent mal, anxieux de connaître sa réaction. « Formidable Marie, me suis-je dit, je t'aime, je t'aime tellement : non seulement tu donnes rapidement signe de vie, mais encore tu as la délicatesse d'ajouter un présent à ton envoi. Je t'adore ! Je t'aime ! Nos retrouvailles seront plus explosives que les seins refaits de ma secrétaire, je te le jure ! Un grand amour ne s'éteint jamais : c'est la raison d'être des salons funéraires. Marie, tu es lumineuse et extraordinaire! Tu es ma raison de vivre, ma divine comédie, ma fée, ma muse, ma poupée incollable.» J'ouvre alors l'enveloppe délicatement et je sens la fragrance raffinée de Marie. Au fond du colis, il y a quelque chose que j'ai hâte de découvrir. Je plonge ma main dans l'enveloppe et touche le présent que je désirais tant et qui va sceller notre amour éternel. Je regarde l'objet et je m'aperçois que c'est un poignard...

mercredi 24 juin 2020

Scène d'été


Vous vouliez de la chaleur, mes crapauds !

mardi 16 juin 2020

mercredi 3 juin 2020

Un orignal

Pour les amants de la nature...

lundi 18 mai 2020

Platon et la philosophie

Platon avait réuni ses disciples dans une clairière où il écumait ses platonneries. Un Grec, enseignait-il, doit toujours se méfier d'un autre Grec. Car par une légère déviation génétique inexpliquée, une pulsion terrifiante et irrépressible, le Grec a toujours la pine prête à enfoncer un cul. C'est un fait historique incontesté et ce n'est pas pour rien que Homère, je ne parle pas d'Omer Simpson, avait comme destination préférée Sodome ou en langue mieux traduite « sceau d'homme », le sanctuaire de la pine, d'après Pline, où les femmes étaient en sécurité, car les hommes aux minounes leur préfèraient les minous. « Attention les beaux éphèbes, les culs jeunes et prometteurs, les fesses rebondissantes, les miches dorées et bien huilées, bientôt vous fréquenterez la Caverne », prédisait Platon.
Après cette entrée en matière et cette entrée culinaire, Platon se tourna vers Socrate et lui dit : « Mon fils, toi le plus Grec des Grecs, ta mission consistera à promouvoir auprès de tes disciples la caverne. N'oublie pas de bien exposer le pouvoir de la pine et d'exposer la pine au pouvoir, tu auras beaucoup de pouvoir et les Grecs t'apprécieront à ta juste valeur. Répands mon discours philosophique et encourage la pratique de la philosophie, auprès des philosophes d'abord, qui sont avant tout des trous de cul, et de leurs disciples qui n'en sont pas moins. »
Ainsi naquit la philosophie telle qu'on l'enseigne encore de par le vaste monde. Elle prétendait être la science des sciences jusqu'à ce que des citoyens éclairés voient le fond de cette fameuse caverne. Ils en furent estomaqués tant il s'y passait des choses incroyables : les jeunes étaient corrompus par des vieux professeurs philosophes vicieux qui leur enseignaient tout le Tapettisum Intégral, directement dans le cul.
L'affaire fit grand bruit, au point où, à la Sorbonne, sans condamner ces pratiques tellement plaisantes pour les professeurs, on mit d'autres matières plus honorables au goût du jour. Et depuis les philosophes n'entrent dans la caverne qu'avec des gants blancs.


En espérant que ma version, toute personnelle, de la naissance de la philosophie ne froissera personne... 

vendredi 24 avril 2020

On gagne le derby de Kentucky !


D'après moi, cette année on gagne le derby de Kentucky : mon cheval est plus bourré qu'une valise de célibataire qui emporte un poupée gonflable en voyage de noces... et j'ai soudoyé les juges et les experts.