Le port

Ce dessin témoigne de ma bonne humeur...

Sur des paroles de notre poète national,

Gilles Vigneault, Pierre Calvé chante :

Quand les bateaux s'en vont

Je suis toujours au quai

Mais jamais je ne pars

Et jamais je ne reste

Je ne dis plus les mots

Je ne fais plus les gestes

Qui hâtent les départs

Ou les font retarder

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Un aveugle dans Montréal...

Le Montréalais typique se comporte en public comme s'il était un aveugle ; le moindre salut qu'on lui fait est perçu comme une forme d'intrusion, une agression presque. Alors, il reste dans sa bulle (le Nordique vit dans un igloo, c'est bien connu), prisonnier de son silence et de son manque d'empathie. Faites-en l'expérience...

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Le grand bal des oiseaux

L'heure était à la fête quand ces oiseaux venus de nulle part se sont rassemblés l'instant d'une photo. Les plus photogéniques ont joué du coude pour être en avant, les plus timides se sont effacés du tableau. Comme dans la vraie vie...

Attendre...

Attendre...

Comme un cadeau

qu'on attend

Un signal

Secret, imprévisible

Discret comme la mort

Pur comme le feu

Se fait languir...

Est-ce celui d'une coquette

Qui peaufine son apparence ?

Ou celui d'un homme pressé

Qui dévore chaque seconde ?

La mort foudroie comme l'éclair

Pourquoi attendre ?

D.R.

Scène marine en Alaska

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Le dernier chant

Avant l'aube...

Romances

Le titre de cette sculpture m'a été inspiré par Romances sans paroles, recueil de poésie de Paul Verlaine.