Un petit tour en Arctique

 J'ai fait beaucoup d'images sur les Otaries... et peut-être vais-je les exposer ??? Un jour...

Fido

 Fido jappe tellement que je n'ai pas besoin de belle-mère ! (rires)

Visite chez le médecin

 Visite chez le médecin

– Madame la secrétaire, est-ce que le docteur Contagieux pratique depuis longtemps ?

– Il est membre en règle du Collège des médecins...

– C’est quoi ce Collège ?

– C’est une association de débiles qui favorise l’épanouissement des médecins en leur organisant des vacances dans des paradis touristiques aux frais des poissons comme vous. Le docteur va vous recevoir...

– Docteur, je suis venu vous voir pour renouveler mon permis de conduire.

– Taisez-vous, c'est moi qui pose les questions ici ! Je trouve que votre teint est pâle. À votre âge, il faut faire attention à ça. J’ai un bon remède pour vous, je vais vous prescrire une pilule bleue, c’est celle qui est la plus en vogue et pour laquelle j'ai la meilleure marge de profit.
– Mais je viens pour vous demander une signature pour me permettre de continuer à conduire mon auto.
– Monsieur, vous avez le teint très pâle. Il faut à tout prix que vous preniez ma pilule bleue.
– Je n'ai nul besoin de votre pilule bleue. Je me porte bien.
– C’est ce que vous croyez. Et quand vous prendrez trois fois par jour ma pilule bleue, vous prendrez également une pilule verte qui facilite la digestion de la pilule bleue.
– Je digère très bien.
– Monsieur, à votre âge, vous devez prendre soin de vous. La maladie arrive tellement vite. J’oubliais un petit détail : quand vous prendrez la pilule verte, n’oubliez pas aussi de prendre la pilule jaune qui vient avec, et qui augmentera votre appétit. Et en prenant la pilule jaune, vous allez aussi devoir prendre la pilule rose qui vous permettra de mieux dormir. À votre réveil, avalez deux pilules brunes qui vont faciliter votre digestion et au coucher je vous suggère une pilule pour dormir.
– Mais je dors très bien.
– Monsieur, quand on vieillit, personne ne dort très bien. Aussi, je vous recommande d’ajouter une pilule orange avec laquelle vous allez pouvoir rêver à vos actrices préférées et si, au petit matin, un petit goût de sauce blanche vient à l’esprit de votre maîtresse, j’ai du Viagra qui fera l’affaire. Je pense avoir fait le tour de la question... Ah! Oui ! j’oubliais la prostate. À soixante-dix ans, c’est normal de prendre une pilule violette pour vous permettre d’arroser les tapis de votre appartement comme le font tous les vieux... Mais dîtes-moi, monsieur, quel était votre problème déjà ?
– Je venais pour mon permis de conduire.
– Ah Oui. Alors prenez mes médicaments sans faute. Il en va de votre santé et revenez me voir dans un mois. Enfin, j’aimerais rajouter, par conscience professionnelle, une pilule mauve qui complètera votre bilan de santé. Ces pilules, qui sont absolument nécessaires, vous donneront droit à un billet de tirage au sort, organisé par mon pharmacien préféré, qui est présentement en Floride, mais qui sera là pour le tirage d’un beau frigidaire que vous pourrez gagner et dans lequel vous rangerez vos médicaments.
    Et n’oubliez pas en passant de caresser les fesses de ma secrétaire que j’ai choisie uniquement pour ça, pour les vicieux comme vous.

— Merci, docteur.

Tout est équilibre dans l'univers

 L'équilibre, cette force tranquille... qui nous tient en forme et en vie.

Un moine

 

Oiseaux en altitude

 L'automne me stimule...

Marc Aurèle, poète

 

Prélude d'automne

 Pour une fois, je ne me plaignais pas de l'été...

J'aime les femmes chaudes... pas la température !

EXPO 4

 Vous pouvez agrandir toutes les images en faisant un clic sur celles-ci.

Note : J'ai proposé, en vain, de faire une exposition des présentes images sur la drave au Centre Culturel de Trois-Rivières. J'ai constaté que les conditions requises pour exposer sont façonnées pour habiller presque exclusivement les gens de Presse-Papier ou ceux qui détiennent un baccalauréat en arts plastiques de l'UQTR. Plus de 85% des expos à cet endroit depuis 20 ans obéissent à cette règle clanique (d'autres diraient mafieuse)...

EXPO 3

 

EXPO 2

 

EXPO 1

 

On a marché sur Zubion...

 Ailleurs aussi !

L'oiseau se pose...

 L'oiseau se pose... et s'expose

Note : pour agrandir l'image faites un clic sur l'image.

L'attente interminable

 

Le tripoteur de mots !

 Le tripoteur de mots !

Dans le royaume de l’éducation

Un Frémont obsédé par le péché

Un recteur de faible pointure

Un homme sans envergure

Qui prétend avoir un grand intérêt pour la littérature

Et les mots vulgaires, indélicats ou

Orduriers du monde entier

Se croit propriétaire d’une partie 

Du vocabulaire

Et si quelqu’un ose une remarque hardie

En employant un mot proscrit

Comme le mot nègre

Il doit passer devant une infinité de comités

Pour se purifier et s’expliquer

D’avoir employé un vocable 

Dûment protégé

Ainsi le mot nègre

Bien enveloppé

Par la Frémonterie

Voisine proche de l’effronterie

N’a plus droit de cité

D’autres mots sont emprisonnés

Dans ce carcan :

À lui seul le mot fumier coûte

Toute une beurrée 

Et le vocable cocu vaut mille fois plus.

Madame la mairesse

Ne peut plus traiter son mari

De gros porc s’il l’enfile du mauvais bord

Même si elle n’a pas tort

Car le qualificatif fait partie du butin

De notre Séraphin

Même des curés sont muselés

Depuis qu’il ont déclaré

Que tout cela était exagéré

Pourtant ils nous ont collé aux fesses

La messe et l’Index

Sans trop de délicatesse

Une maîtresse d’école négresse 

Une vraie tigresse

Qui aime provoquer les mâles du quartier

Par ses tenues osées

Ne se fait plus siffler

Et plus un voisin ne la traite de putain

Tant tous craignent

Que le recteur ne les passe au tordeur

Un notaire  

généralement au-dessus de ses affaires

est devenu fort prudent

Et quand, à la Bourse, ses placements dévissent

Il ne dit plus : C’est bien Christ !

Le même mésaventure est arrivée

À un lecteur de l’université

Qui avant qu’il ne soit retiré

Pour cause d’insalubrité

Avait emprunté le livre au titre maudit

d’Agatha Christie

Les dix petits nègres

Qui avait une forte odeur de vinaigre

Radio-Canada 

Gonflant ses gros bras

Comme des malfrats

A interdit à ses journalistes

Par une direction complice

Sous peine de graves sanctions

De chuchoter ce titre 

Dans la Maison

Les Québécois libres

Qui ont lu une presse malhonnête et malpropre

Financée pour détruire le parti Québécois

En ont marre de voir ces ronds-de-cuir

Ces imbéciles qui chient devant les mots

Sauf le mot chèque-de-paie

Qui font les frais à nos frais

Et qui ont peur de voir le Québec se lever

Pour mettre fin à ce party

Quant au pauvre recteur

« Les jours s’en vont

Sonne l’heure »

Denis Rheault,

denisro101@gmail.com

Trois-Rivières, ce 30 septembre 2023

Première journée de classe

 

On s'amuse...

Après-demain

 

Après-demain

Après-demain, j’aurai

Soixante-dix-huit ans

tatoués sur mon corps

Je ne contrôle ni mon sommeil,

ni mes idées, ni mes dessins,

ni mon emploi du temps,

ni mes maux corporels

ni parfois mon vague à l'âme

Naguère le domaine de la Justice

Allumait mes passions

Mais les manipulateurs du droit

Juges, avocats et rapaces

m'ont prouvé hors de tout doute raisonnable

que la Justice et le droit faisaient

depuis longtemps chambre à part

Que reste-t-il de mon éducation?

De mes professeurs qui m'ont répété

Mille fois les idées des autres

en me servant leur petit plat

de bouts de saucisses coupées d'avance?

Où sont mes parents

que j'ai tant aimés?

Pourquoi sont-ils enveloppés

d'un si lourd brouillard? 

Et mes amours passagères

aux multiples prénoms

depuis longtemps

Ont fui

comme une symphonie

inachevée

Je suis la feuille blanche

que je noircis

à l'instant

Que fais-je dans cet univers

trop grand pour moi

comme un manteau de riche

qu'on donne à un pauvre?

J'ai perdu mes repères

Et même si je pleurais

toutes mes larmes

seraient asséchées

par le vent qui passe

Je pourrais crier

mais ma voix s'étend

d'une demi-lieue à peine

je voudrais m'évader

de cette Terre

mais personne ne sort 

de cette prison si grande

si vaste, si lointaine

appelée l'Univers

Je rassemble mes forces

Je regarde qui je suis

Je constate que je fais partie

de la vie

Alors, mon fardeau s'amenuise

et ce monde m'émerveille

J'admire la luminosité des fleurs,

le chant craintif de l'oiseau

L'air me calme et me rassure

J'enlace les arbres

qui sont plus seuls que moi

Je touche aux plantes et aux fleurs

Et l'idée que je suis sur la Terre

que je m'ennuie

que j'étouffe

que je pleure

S'évanouit...

Denis Rheault

denisro101@gmail.com

Trois-Rivières, ce 18 septembre 2023