Il
ne reste rien ?
Ni
le travail arrosé de sueur
Ni
les amitiés tambour
Ni
l'amour flamboyant
Rien,
rien
Il
ne reste rien
Mon
père que j'aimais tant
Ma
mère que j'adorais
Mes
amis que j'estimais
Rien,
rien
Il
ne reste rien
Un
jour j'ai vu scintiller dans le ciel
Un
Soleil parfait
Ailleurs,
j'ai vu une forêt lumineuse
Plus
loin, la mer dans des accès de fièvre
Avec
des soupirs gros comme ça
Rien,
rien
Il
ne reste rien
Un
matin, j'ai vu danser des oiseaux
Sur
le fil du vent
J'ai
vu des chênes plier
Dans
la tempête
Rien,
rien
Il
ne reste rien
Un
enfant aux boucles blondes
Criait
à fendre l'âme
Dans
les bras de sa mère
À
l'heure du soir
Rien,
rien
Il
ne reste rien
Et
là-haut quelque part
Trop
loin encore
De
la matière
Qui
répand la vie
Comme
elle a répandu
La
mienne
Il
y a si loin
Il
y a si tôt
La
vie, la vie
Défie
toujours la mort
Et
gagne toujours
Denis
Rheault
Montréal,
le 21 février 2017
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