Images et écrits de Denis Rheault: humeurs, grains de poésie, coups de griffes et images que vous pouvez acheter. Et si ça vous chante, vous pouvez simplement m'envoyer un petit mot. Mon courriel : rheaultd4@gmail.com
vendredi 28 février 2014
mercredi 26 février 2014
lundi 24 février 2014
L'heure du conte
Petit Léon se fait gronder
vendredi 21 février 2014
mardi 18 février 2014
lundi 17 février 2014
vendredi 14 février 2014
Marie
mercredi 12 février 2014
lundi 10 février 2014
vendredi 7 février 2014
jeudi 6 février 2014
Petit amusement matinal écrit de la main gauche...
La retraite fermée
Pour conforter ma foi religieuse, j’étais en retraite fermée depuis trois jours.
Notre prédicateur, le Père Cauchon, nous balançait le diable et nous menaçait de
l’enfer à chaque sermon. Or, ce matin, le thème portait sur la pureté. Le Père en
avait long à dire sur le sujet: il bannissait la masturbation de la vie de tout bon
catholique, il était contre les mauvais touchers et vouait à la damnation éternelle
celui ou celle qui pratiquerait la bestialité. Après son sermon très touchant, le Père
était tellement ému par sa performance qu’il versait des larmes de joie, il nous a
suggéré de regagner nos chambres et de méditer sur la pureté si présente et si es-
sentielle dans l’Église. Alors, je priais dans ma cellule, je multipliais les chapelets,
invoquais les saints lorsque mon esprit fut titillé par une question à laquelle je n’avais
jamais songé et pour laquelle je n’avais pas de réponse. Voulant tirer l’affaire au
clair, je me rendis à la chambre du prédicateur. Je frappai pour entrer et n’eus pas de
réponse. Je tournai alors la poignée pour me rendre compte que la porte n’était pas
barrée. J’entrai et j’aperçus le Père Cauchon, les pantalons baissés avec un petit chat
entre ses cuisses qui miaulait de douleur. Le Père me chassa immédiatement et je
m’en retournai en m’interrogeant sur le sens de cette méditation... Sur le chemin du
retour, je devais passer devant la chambre du recteur du lieu de pèlerinage. Encore
là, je frappe. Pas de réponse. J’entre et je vois le recteur qui est en train d’enculer
son enfant de choeur. Je me confonds en excuses. Il me répond : « Déguerpissez, fils
de Satan ! » Me sentant incompris et toujours sans réponse à ma question de pureté,
je mets fin à ma retraite et me rends à l’évêché pour rencontrer le saint prêtre, res-
ponsable des maisons de retraite. J’arrive devant sa porte. Elle n’est pas barrée.
Je rentre délicatement et j’aperçois l’évêque en train de caresser la chatte de sa
secrétaire. Que dois-je faire pour chasser mon doute ? Me rendre à Rome rencontrer
le Pape ? Je crains que sa porte ne soit débarrée d’autant que, ce mois-ci, il reçoit
en privé la prieure des carmélites pour discuter de la grosseur des cierges pascals
autorisés dans les abbayes cette année. Il me reste à interroger le Saint-Esprit lui-
même, mais je sais, d’après la Bible, que la porte de Saint-Joseph n’était pas barrée
et que le troisième Dieu avait en horreur les condoms...
Pour conforter ma foi religieuse, j’étais en retraite fermée depuis trois jours.
Notre prédicateur, le Père Cauchon, nous balançait le diable et nous menaçait de
l’enfer à chaque sermon. Or, ce matin, le thème portait sur la pureté. Le Père en
avait long à dire sur le sujet: il bannissait la masturbation de la vie de tout bon
catholique, il était contre les mauvais touchers et vouait à la damnation éternelle
celui ou celle qui pratiquerait la bestialité. Après son sermon très touchant, le Père
était tellement ému par sa performance qu’il versait des larmes de joie, il nous a
suggéré de regagner nos chambres et de méditer sur la pureté si présente et si es-
sentielle dans l’Église. Alors, je priais dans ma cellule, je multipliais les chapelets,
invoquais les saints lorsque mon esprit fut titillé par une question à laquelle je n’avais
jamais songé et pour laquelle je n’avais pas de réponse. Voulant tirer l’affaire au
clair, je me rendis à la chambre du prédicateur. Je frappai pour entrer et n’eus pas de
réponse. Je tournai alors la poignée pour me rendre compte que la porte n’était pas
barrée. J’entrai et j’aperçus le Père Cauchon, les pantalons baissés avec un petit chat
entre ses cuisses qui miaulait de douleur. Le Père me chassa immédiatement et je
m’en retournai en m’interrogeant sur le sens de cette méditation... Sur le chemin du
retour, je devais passer devant la chambre du recteur du lieu de pèlerinage. Encore
là, je frappe. Pas de réponse. J’entre et je vois le recteur qui est en train d’enculer
son enfant de choeur. Je me confonds en excuses. Il me répond : « Déguerpissez, fils
de Satan ! » Me sentant incompris et toujours sans réponse à ma question de pureté,
je mets fin à ma retraite et me rends à l’évêché pour rencontrer le saint prêtre, res-
ponsable des maisons de retraite. J’arrive devant sa porte. Elle n’est pas barrée.
Je rentre délicatement et j’aperçois l’évêque en train de caresser la chatte de sa
secrétaire. Que dois-je faire pour chasser mon doute ? Me rendre à Rome rencontrer
le Pape ? Je crains que sa porte ne soit débarrée d’autant que, ce mois-ci, il reçoit
en privé la prieure des carmélites pour discuter de la grosseur des cierges pascals
autorisés dans les abbayes cette année. Il me reste à interroger le Saint-Esprit lui-
même, mais je sais, d’après la Bible, que la porte de Saint-Joseph n’était pas barrée
et que le troisième Dieu avait en horreur les condoms...
mercredi 5 février 2014
lundi 3 février 2014
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