mercredi 22 décembre 2021

mercredi 1 décembre 2021

Un lien spécial : Le souffle de Spartacus

 Je regarde très rarement les statistiques de mes écrits. Et voilà que ce matin en parcourant mon recueil de poésie Le Souffle de Spartacus, un recueil plus pur, plus sensible, de facture plus classique que mes autres textes, qui traite de ma vie plus intime qui est celle d'un artiste, je constate avec joie que plus de 540 lecteurs ont accueilli mes propos plus personnels. Et, bien que je n'aie pas la fibre du commerçant, j'invite tous ceux qui voudraient mieux me connaître à cliquer sur le lien suivant :

www.lesouffledespartacus.blogspot.com

vendredi 26 novembre 2021

Noémie la silencieuse !


 J'en aurais long à dire, mais mon blogue s'intitule En quelques lignes...

Faites un simple clic sur l'image pour la voir en pleine grandeur.

lundi 15 novembre 2021

vendredi 5 novembre 2021

Clic automnal pour Gilles, Jean et Julie


J'aime faire de la photo à l'occasion, mais je ne suis qu'un amateur. Trois-Rivières brille par ses photographes qui nous stimulent par leurs travaux. Je pense à Gilles Roux, à Jean Chamberland qui sont excellents, de même que Julie Gascon que j'adore et qui se montre discrète.

dimanche 10 octobre 2021

Mon coiffeur

 Mon coiffeur 

Mes cheveux avaient une senteur de cheval de course dopé comme ils le sont trop souvent. Ils dormaient au-dessus de ma chemise sale et j'avais l'air malpropre d'un fonctionnaire des affaires culturelles qui vient de toucher son salaire de B.S. gouvernemental après avoir rejeté les douze demandes de bourse quotidiennes qui lui étaient adressées sans donner d'autre raison que celle-ci : « Monsieur, vous ne répondez pas aux critères établis ». Or, on connaît ces critères : il faut soit être lié d'amitié avec un membre du jury, le régaler, lui fournir des enveloppes colorées de préférence, soit recevoir l'appui de son député, s'il est du bon bord. J'avais les cheveux gras comme une madame Avon qui vend ses crèmes pour salir les femmes. Décision : je me rends chez un coiffeur. Il s'appelait Anatole et il pratiquait le Socratisme avec ses pairs, mais on le disait plein de ressources sexuelles au point de faire bander un bœuf qui voit le reflet d'une vache dans une image de PlayGirl . Il me demande comment je voulais mes cheveux. Je lui ai répondu : « Fais-moi une queue de cheval, j'ai envie de ruer! » Pour toute réponse, il se met à pleurer. Il pleure comme une novice pisse de peur devant son confesseur qui croit voir l'arrivée d'un miracle, comme une jeune fille délaissée et sans amoureux pour lui mettre les mains sur les cuisses, comme le pape lui-même qui doit combler l'absence de son secrétaire, rendu au bordel, en pratiquant un petit lavage personnel et en chantant O Sole Mio. Inquiet, je m'informe auprès d'Anatole s'il pleure parce qu'il n'a plus de concombre à manger. De ce côté-là, répond-il, je suis comblé. Je fais partie du groupe Les amis du concombre et je vous assure qu'on en possède en grande quantité et qu'on les respecte au point de ne jamais les manger, sauf en cas de guerre mondiale pour ne pas mourir par de manque de sexe. Alors, pourquoi pleures-tu, mon ami? Je pleure de joie parce que vous m'avez fait confiance. C'est la première fois qu'un client m'autorise à lui faire une queue de cheval. Laissez-moi pleurer encore cinq minutes; je vais congeler mes larmes pour que rendu seul dans mon loyer de misère, en regardant trotter les rats et sauter les punaises dans mon lit, je puisse m'offrir ces larmes dégelées en récompense. Merci mille fois, monsieur, car mes clients habituellement me demandent la coupe à la mode et certains, les plus effrontés, me demandent la coupe Stanley