Il y avait quelque chose de joyeux dans ce beau rêve qui m’a tenu endormi dans la moiteur d’une nuit du mois d’août et dans lequel un personnage de dessins allumés, aux cheveux gris, aux yeux verts et à la barbe mauve, flottait comme ça dans l’air, entouré de mes jouets d’enfance.
Images et écrits de Denis Rheault: humeurs, grains de poésie, coups de griffes et images que vous pouvez acheter. Et si ça vous chante, vous pouvez simplement m'envoyer un petit mot. Mon courriel : rheaultd4@gmail.com
lundi 17 août 2009
dimanche 16 août 2009
La vieille fille haïssable
À vingt ans, le venin d’une première peine d’amour lui fit sortir ses griffes et quand l’amour s’est présenté à nouveau (comme le facteur, il sonne toujours deux fois!), apercevant les ongles hérissés, il s’est enfui. Maintenant devenue vieille fille haïssable, elle occupe tous ses loisirs à distiller son poison…
samedi 15 août 2009
La mer du Nord
vendredi 14 août 2009
Le pianiste de jazz
Le pianiste de jazz raconte toute sa vie en jouant. S’il est possible de camoufler la misère de son âme derrière la fumée des mots, il est plus difficile de mentir dans un bouquet de notes qui éclatent sous le marteau des doigts, dans l’instant présent, et crient la misère, la solitude, le manque d’amour et la soif d’amitié. Les notes sont émotives alors que les mots sont le plus souvent rationnels.
jeudi 13 août 2009
L'oiseau de feu
Parfois la vie nous fait subir l’épreuve du feu. Mais comme l’oiseau du dessin, la flamme nous entoure, nous chauffe, mais ne nous consume pas. Cette situation, pour inconfortable qu’elle soit, ne dure pas; elle passe comme tout passe dans la vie, et elle nous fait réaliser que nous avons en nous les ressources pour passer au travers du brasier le plus intense qui soit.
mercredi 12 août 2009
Les ordres et le désordre
Après sa confesse, le voisin voyait sa belle tous les jours. Il ne pouvait faire un soupir sans elle; il l’approchait, la cajolait, la frôlait, la touchait, pour ensuite… Il finira au cimetière où il sera oublié.
Après sa messe, le curé voyait son enfant de chœur tous les jours. Il ne pouvait dormir sans lui; il l’approchait, le cajolait, le frôlait, le touchait, pour ensuite… Il finira au cimetière où il sera
prié.
Après sa vesse, le pape voyait son petit suisse tous les jours. Il ne pouvait jouir sans lui; il l’approchait, le cajolait, le frôlait, le touchait, pour ensuite… Il finira au cimetière où il sera béatifié…
Après sa messe, le curé voyait son enfant de chœur tous les jours. Il ne pouvait dormir sans lui; il l’approchait, le cajolait, le frôlait, le touchait, pour ensuite… Il finira au cimetière où il sera
prié.
Après sa vesse, le pape voyait son petit suisse tous les jours. Il ne pouvait jouir sans lui; il l’approchait, le cajolait, le frôlait, le touchait, pour ensuite… Il finira au cimetière où il sera béatifié…
mardi 11 août 2009
Sous un masque
Hirima, qui participe à une fête, croit pouvoir s’éclater en cachant sa peine sous un masque. Or, tout masque n’est qu’un paravent translucide qui trahit les émotions intimes. La vie, qui se mêle des sentiments les plus secrets, lui réserve un cadeau; elle lui apprendra à se montrer à la lumière du jour.
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