Images et écrits de Denis Rheault: humeurs, grains de poésie, coups de griffes et images que vous pouvez acheter. Et si ça vous chante, vous pouvez simplement m'envoyer un petit mot. Mon courriel : rheaultd4@gmail.com
samedi 17 décembre 2022
mercredi 30 novembre 2022
mardi 29 novembre 2022
La bonne humeur de l'oncle Armand
Elle est communicative, du moins je l'espère.
Bonne journée, mes amis.
Note : faites un clic au milieu de l'image pour la voir en détails
dimanche 27 novembre 2022
Des nouvelles personnelles
Note : faites un clic au centre des images pour les agrandir.
Non, je n'ai pas bouffé de viande avariée, en provenance du supermarché qui n'a rien de super, pour réduire ma facture alimentaire et faire jouir mon boucher salace et vorace. Je n'ai pas non plus fait mon admission au sein d'une secte tolérant la pédophilie, je n'ai pas pris mon envol vers les îles pour tromper mon ennui, tout simplement j'ai changé mon environnement, mon espace de travail de tous les jours et j'ai pensé vous montrer l'endroit où j'écris mes bêtises et dessine ma peinture à numéro avec mes ordinateurs.
Cet endroit, c'est un petit studio que je suis en train d'aménager. Il me reste à couvrir les fenêtres avec des rideaux bien serrés, un peu comme une sainte sœur qui se voile la noune pour ne pas être abusée par son confesseur, et fignoler quelques menus détails.
Sans être complètement infidèle, cette année, j'ai nourri avec moins de régularité le blogue que vous me faites l'honneur de lire. Je n'ai pas goûté l'ivresse des champs comme le préfet d'Alphonse Daudet dans les Lettres de mon moulin, mais j'en ai profité pour étudier quelques nouvelles techniques en 3D et monter les images d'une exposition que je compte faire plus tard avec des images que je mets en réserve pour m'assurer qu'elles ne soient pas copiées.
Voici trois photos qui représentent mon nouvel environnement. Sur l'une d'elles, apparaît mon frère Léo-Paul qui m'a aidé à accrocher au mur mon écran de 65 pouces qui me permet de constater les désastres que je suis en train de faire...
vendredi 18 novembre 2022
jeudi 10 novembre 2022
mardi 1 novembre 2022
Le professeur Narton
Il faut bien s'amuser un peu ; on ne peut pas toujours parler de la spiritualité de la Bienheureuse Soeur Agace !
vendredi 28 octobre 2022
La liberté chinoise
La liberté chinoise ?
De l’ère impériale
Du règne de Qin
À la dynastie des Qing
Jusqu’aux bandits d’aujourd’hui
Dont le poltron Mao Tsé-Toung
Les Chinois n’ont jamais vécu
Autrement
Que dans la servitude
Le peuple chinois
Au cours de son histoire
A tellement souffert
Qu’il a perdu la force de réagir :
Les fantoches au pouvoir
On tétanisé sa résistance
Le mot « liberté » terrifie ces chiens
Plus qu’un typhon qui se déchaîne
Sur une mer indomptable
Ils n’osent l’entendre, ni le chuchoter
Tant il déchire leurs tympans
Place Tiananmen
Des chars d’assauts téléguidés
Par des dirigeants psychopathes
Plus dangereux que des fous
Ont tué des étudiants
Qui aspiraient à la liberté
S’il fallait qu’un seul Chinois soit libre
Qu’il puisse rêver
Et respirer sans entrave
Leur empire s’écroulerait
Tel un château de sable
Avec la muraille de Chine
En ce pays-prison
Les écrivains vivent
En résidence surveillée
Par des caméras du Parti
Elles mêmes épiées par d’autres caméras
jeudi 6 octobre 2022
jeudi 29 septembre 2022
dimanche 11 septembre 2022
Si on s'épousait Antoinette de la petite vertu ?
Et si on s'épousait ( s'époussait... se poussait !) On rit, mais c'est loin d'être drôle, n'est-ce pas Madame X,Y et Z ?
vendredi 9 septembre 2022
lundi 5 septembre 2022
samedi 27 août 2022
jeudi 25 août 2022
Le gros Léon
Le gros Léon vient de manger de la poutine (qui apparaît en arrière-plan) et avant de la vomir (ce qui arrive inévitablement quand on bouffe ce fumier du jour dans un resto), il voudrait que cette image alimentaire fasse l'objet d'un dessin... Allez savoir pourquoi ? Réponse: pour nourrir l'auteur... (rires).
mardi 23 août 2022
Le voyageur incertain
Le voyageur incertain
Je suis un frêle esquif
Qui glisse dans l'espace
Prisonnier de la planète Terre
Depuis ma naissance
J'ai foulé de mes pieds
le tapis vert, orangé,
blanc ou marbré
des saisons
Je m'émerveille
des sculptures ahurissantes
et des tableaux fabuleux
que font en pleine liberté artistique
les nuages
Je vois la mer qui m'allaite
depuis ma naissance
le vert des forêts et des paysages
et j'ignore précisément
où va ma route
tellement elle est capricieuse
L'univers s'ouvre avec largesse
à ma parole
Sans qu'aucun mot que j'emploie
ne soit flétri ou souillé
par ces nouveaux Croisés du verbe
ces hypocrites, ces puritains, ces peureux
souvent Anglo-Saxons
parfois Chinois
qui attaquent sauvagement certains mots
comme les vocables « nègres », « liberté », « démocratie »
à la manière de voyous
qui assènent des coups de couteaux
pour déchirer des tableaux de maîtres
Et s'ils les impriment dans leurs journaux
en troquant leurs lettres
ou s'ils les disent en les prononçant à voix basse
c'est pour les présenter
sous le voile et le corset de la censure
Même certaines universités se sont déshonorées
en adoptant cette attitude puérile
J'ai soixante-seize années
tatouées sur mon corps
Je ne contrôle ni mon sommeil,
ni mes idées, ni mes dessins,
ni mon emploi du temps,
ni mes maux corporels
ni parfois mon vague à l'âme
Naguère le domaine de la Justice
Allumait mes passions
Mais les manipulateurs du droit
Juges, avocats et rapaces
m'ont prouvé hors de tout doute raisonnable
que la Justice et le droit faisaient
depuis longtemps chambre à part
Que reste-t-il de mon éducation?
De mes professeurs qui m'ont répété
Mille fois les idées des autres
en me servant leur petit plat
de bouts de saucisses coupées d'avance?
Où sont mes parents
que j'ai tant aimés?
Pourquoi sont-ils enveloppés
d'un si lourd brouillard?
Et mes amours passagères
aux multiples prénoms
depuis longtemps
Ont fui
comme une symphonie
inachevée
Je suis la feuille blanche
que je noircis
à l'instant
Que fais-je dans cet univers
trop grand pour moi
comme un manteau de riche
qu'on donne à un pauvre?
J'ai perdu mes repères
Et même si je pleurais
toutes mes larmes
seraient asséchées
par le vent qui passe
Je pourrais crier
mais ma voix s'étend
d'une demi-lieue à peine
je voudrais m'évader
de cette Terre
mais personne ne sort
de cette prison si grande
si vaste, si lointaine
appelée l'Univers
Je rassemble mes forces
Je regarde qui je suis
Je constate que je fais partie
de la vie
Alors, mon fardeau s'amenuise
et ce monde m'émerveille
J'admire la luminosité des fleurs,
le chant craintif de l'oiseau
L'air me calme et me rassure
J'enlace les arbres
qui sont plus seuls que moi
Je touche aux plantes et aux fleurs
Et l'idée que je suis sur la Terre
que je m'ennuie
que j'étouffe
que je pleure
S'évanouit...
Denis Rheault
Trois-Rivières, le 23 août 2022
lundi 22 août 2022
Dans le Nord
Et pendant ce temps-là, ça fond dans le Nord...
Faites un clic sur l'image pour avoir une meilleure vue d'ensemble.
vendredi 12 août 2022
dimanche 7 août 2022
samedi 6 août 2022
vendredi 5 août 2022
Le moment fatal...
Madame, désirez-vous prendre pour époux Lucien Le Fainéant, un alcoolique, un bon à rien, un fonctionnaire des affaires culturelles, pour vivre le pire cauchemar que vous puissiez imaginer ?
mercredi 20 juillet 2022
L'été prend ses aises
Et j'en suis fort aise... Je pense aux vacances (pour ceux qui pourront s'en payer), les autres (comme moi) : « Fichez-nous la paix ! disent les politiciens, mais votez pour moi ! » Vont-ils être réélus ? Comme dirait le souteneur des putes de mon quartier : « Leur peau vaut pas cher ! »
samedi 16 juillet 2022
mercredi 13 juillet 2022
Le mot liberté
Le mot liberté qui fait peur aux Chinois englués dans leur pâté chinois comme le mot nègre fait peur aux Anglo-Saxons englués dans leur petitesse cérébrale...
samedi 2 juillet 2022
Coup dur
Coup dur
Une nuit beaucoup
Plus longue
Qu'une autre nuit
L'éclat d'une voix amoureuse
Qui rit comme un soleil
Une présence chaude et douce
Plus rien
À minuit trente-sept
Diane a fui
Dans sa chambre d'hôpital
Elle a oublié d'emmener son corps
qui reste là inerte et cancéreux
Ma douleur fait éclater
Le mur de ma peine
Je voudrais la rattraper
Dans son voyage
Pour lui dire : « Je t'aime!»
Mais aucun avion n'est admis
dans cette zone
jeudi 30 juin 2022
Un citoyen bien ordinaire
Qui vit quelque part, qui ne fait pas de vague et qui s'interroge sur la suite mystérieuse des choses ...
lundi 27 juin 2022
lundi 13 juin 2022
vendredi 10 juin 2022
dimanche 5 juin 2022
vendredi 3 juin 2022
samedi 28 mai 2022
Lara, mon amour !
Robert est amoureux fou de Lara, son aînée de quarante-quatre ans. Il est tombé en tendresse avec son compte en banque !
(Dans la réalité, ça n'arrive jamais, presque pas, si peu, enfin... rarement!)
dimanche 22 mai 2022
Au Sud, il faut aller au Sud, ma chère!
Ne faut-il pas, comme disent les buveurs d'eau chaude ?
Faites un clic au centre de l'image pour l'agrandir.
samedi 30 avril 2022
dimanche 24 avril 2022
vendredi 15 avril 2022
Se remettre sur les rails...
Tout homme souffre : c'est la loi humaine. La souffrance fait partie de la nature de l'homme qui éprouve de la peine, souffre dans son corps et dans son âme, qui vit dans l'inquiétude, dans l'anxiété, qui ressent de la peur, qui est envahi par des idées noires, secoué par des obsessions, qui est en proie à la colère ou qui éprouve une infinie tristesse.
Les jours s'écoulent tantôt bons, tantôt mauvais. S'ils sont bons, la vie devient plus facile. S'ils sont mauvais, on doit se battre pour s'en sortir et souvent on a besoin d'aide. Ce peut être un ami, un confident, qui nous aide à nous remettre sur la piste ou bien nous choisissons de recourir aux médicaments de l'âme ou du corps, de noyer dans l'alcool notre misère ou de recourir aux mirages du sexe.
Or, les médicaments, de même que l'alcool, entraînent une dépendance physique ou psychique de sorte que nous ne sommes pas sortis du bois!
L'idéal, quand la vie est difficile, quand on se sent mal dans notre peau, c'est de demander de l'aide à quelqu'un qui écoutera notre peine pour nous soulager par sa seule présence ou qui, comme un ami, nous stimulera par ses suggestions positives, ses encouragements qui nous aideront à sortir de nous-même.
L'âge accentue nos souffrances, car notre corps ne répond plus promptement par la sève de la jeunesse.
Les jours bons, au contraire, vont nous permettre de recharger nos batteries, de refaire le plein d'énergie en aérant notre âme et notre corps.
Pour cela, on peut compter sur la nature environnante qui va nous régénérer, nous aider à refaire nos forces par l'oxygène que l'on respire.
Si vous allez mal, si vous ressentez des malaises, des sensations pénibles, le meilleur hôpital au monde, le plus efficace, le plus rapide, c'est la nature. Marchez à l'extérieur assez longtemps pour que le baume de la nature vous enveloppe : cette activité physique, qui vous oblige à bouger, va vous stimuler. Aucun produit chimique existant, aucune pilule, ni aucun médecin même le plus compétent, ne peut supplanter la nature pour permettre au corps de se rétablir.
Agissez, marchez : en avant toute !
mercredi 23 mars 2022
samedi 26 février 2022
vendredi 25 février 2022
Sculpture du printemps
Sculpture qui me rappelle une amoureuse (du temps où j'en avais !).
Pour agrandir, faites un clic au centre de l'image.
mardi 15 février 2022
vendredi 4 février 2022
lundi 31 janvier 2022
dimanche 30 janvier 2022
mercredi 19 janvier 2022
dimanche 9 janvier 2022
Un amour éternel
– Quelle belle soirée nous avons passée, François, mon amour!
– Je ne m'appelle pas François.
– Ah! tu sais que je t'aime. Je n'aime que toi. Tu es le premier homme de ma vie. Je voudrais vivre avec toi éternellement. Je suis si heureuse avec toi, mon Luc.
– Mon Luc ? Ce n'est pas mon prénom! C'est celui de ton premier mari, tu dois sûrement y penser encore ?
– Jamais. Je ne pense jamais à lui. Sauf les longs jours gris. Les jours bleus. Les journées de tempêtes. Les soirées qui s'allongent. Les dimanches qui s'ennuient comme une grand- messe. Je te le jure sur la tête de ma mère qui, je l'espère, va bientôt décéder, que cet homme, je l'ai rayé de ma vie. Complètement. Crois-moi, je te dis la vérité, Robert.
– Robert, tu te trompes de prénom? Tu m'as déjà dit que c'était l'amant que tu avais eu avant moi et que j'étais le premier homme de ta vie.
- Je t'ai dit la vérité. Tu étais le premier après François, Luc, Paul, René, Louis. Je ne m'en souviens plus... Je suis encore vierge, tu sais. Je me suis réservée pour toi. Je suis une femme fidèle, l'oublierais-tu? Je ne tolère pas qu'on mette en doute mon honnêteté. Notre amour, Hector, sera éternel. Je t'en fais solennellement la promesse.
- Je ne m'appelle pas Hector...
lundi 3 janvier 2022
Aldéric le draveur
Mon père a travaillé comme draveur durant sa jeunesse. Dans l'année qui vient de se terminer, j'ai réalisé une courte vidéo dans laquelle je le représente en action pour lui rendre hommage. L'image que vous apercevez est tirée de cette vidéo et j'ai fait le rendu en bleu gris.