lundi 29 septembre 2014

Mes petits canards


À dix minutes de chez-moi, ils baignent dans la quiétude de l'étang, à mille lieues de la réserve du cap Tourmente, renommée pour ses terrifiants chasseurs qui n'ont qu'une idée en tête : les mettre à bouillir dans une casserole avant de les manger et raconter leurs exploits après une chasse si... périlleuse ! Il y en a qui aiment mieux chasser le lion ou le tigre... mais ce ne sont que des tordus et des petits chasseurs sans ambition !

vendredi 26 septembre 2014

La thèse de doctorat... en philosophie

Interviewé comme une vedette, le professeur de philosophie Catin discourait : « Je viens de publier un livre sur la pensée de Kant et j'ai fait une trouvaille extraordinaire qui va révolutionner l'enseignement de la philosophie.
– Qu'avez-vous découvert, Maître?

  • J'ai découvert le sens d'un mot si important que, sans mon apport, l'histoire de la philosophie serait perturbée.
  • De quel mot s'agit-il, Maître?
  • Du mot « pergeïon » que tous les ignares ont mal traduit sans se rendre compte de leur erreur.
    Or, ce mot, qu'on retrouve à la page 340 du traité « Du commencement, de la fin, et de l'erreur abyssale entre les deux », est aussi employé, quoique dans un sens différent, par Socrate lui-même dans ses conversations avec ses disciples. Socrate le tenait de Démocrite et l'illustre Grec l'avait entendu en explorant les cavernes de ses jeunes disciples. En effet, le petit Hypothésus, qui était mignon comme tout, un jour qu'il avait été enculé par son digne professeur grec, s'était écrié : « Maître, vous êtes un « pergeïon ».
  • Qu'est-ce que cela voulait dire ?
  • Voilà bien la question que j'avais à résoudre, vous pensez bien. Alors, je me suis souvenu de Kant qui raconte dans son livre « L'univers sans sa beauté métaphysique » l'anecdote suivante : un jour qu'il était dans une grange avec un de ses disciples, s'étant approché de lui, il lui dit : « Mon petit Georges, te plairait-il avec ton Maître de faire un tour dans les cavernes grecques.» Le petit Georges lui répondit : « Grand Maître, je ne puis accéder à vos désirs, car j'ai compris dans Démocrite le sens du mot « pergeïon »
  • Que voulait-il insinuer par là ?
  • Toutes mes recherches en tant qu'intellectuel, grâce aux subventions effrontées que je reçois de l'université, ont porté là-dessus. Mais j'ai peur qu'en dévoilant le sens de ce mot, j'entache à tout jamais ma crédibilité et mon objectivité en tant que chercheur.
  • Allez, Maître, pour nos auditeurs, dévoilez le sens de ce mot.
  • J'y arrive! Mais laissez-moi vous dire que j'ai pleuré en saisissant le sens et la portée de ce mot. J'y ai vu toute la beauté de la philosophie et j'ai compris pourquoi c'était la science des sciences. Nous, les philosophes, sommes des gens supérieurs. Nous pouvons tout vous expliquer par la raison et par les mots. Rien ne nous échappe et même le rien est l'objet de nos discussions.
  • Alors, résolvez l'énigme et dites-nous ce que vous avez trouvé.
  • Je vous trouve bien impertinent de m'adresser la parole sans avoir employé le mot « Maître ».
  • Et bien « Maître », dites-nous?
  • Dîtes-nous quoi ?
  • Votre trouvaille en philosophie.
  • Comme tous les professeurs de philosophie, je n'ai jamais rien trouvé. Je m'en rapporte aux vrais philosophes : Socrate, Kant, Hegel, Sartre. Je mendie leur opinion sur tous les sujets et je les ajuste à toutes les sauces. En réalité, je suis philosophe saucier.
  • Et votre trouvaille ?
  • Je ne me souviens plus de ce que j'ai trouvé. On trouve tellement de choses. D'ailleurs, ça ferait un bon sujet de thèse de doctorat : le souvenir du non-souvenir. On pourrait commencer par voir ce qu'en pensaient les stoïciens, ensuite les épicuriens, puis Socrate, pour arriver jusqu'à aujourd'hui.
  • Et le mot « pergeïon »
  • Il est très philosophique, il signifie : « Enfoiré! ».

Chaton ronron...

« Dans la nuit, tous les chats sont gris », dit le proverbe. Est-ce vrai ?

Note : Si vous aimez mes images, ne les copiez pas. Achetez-les plutôt, les prix sont très abordables et c'est mon gagne-pain...



Vincent

Il y a Vincent éblouissant de lumière... et les autres...


mercredi 24 septembre 2014

Touche automnale

L'automne est à notre porte. Avec ce dessin, vous me direz que je dégaine un peu vite. Ça va avec mon caractère !

lundi 22 septembre 2014

Des oiseaux pour Léo

Septembre a toujours eu des airs de Noël dans ma famille qui compte quatre membres qui ont leur fête au cours de ce mois. Ma mère Lucile, maintenant décédée, mon frère Léo-Paul, ma sœur Monique et moi avons le signe de la Vierge en commun. Salutations et bonne fête à Léo-Paul qui aime les oiseaux.

vendredi 19 septembre 2014

Place des arts

Photo et dessin à la fois.

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jeudi 18 septembre 2014

La partie de hockey

J'avais un goût de hockey dans la tête. C'est notre sport national : bing ! baf! bof!..

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mercredi 17 septembre 2014

Marie dans la tempête

On ne vit pas toute sa vie avec
de l'anxiété,
de l'angoisse,
de la peur,
de la tristesse,
de la colère.
Tous les problèmes humains
peuvent être résolus.

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mardi 16 septembre 2014

Méditation

Petit dessin que j'ai fait pour la fête de ma soeur Monique aujourd'hui.

lundi 15 septembre 2014

jeudi 11 septembre 2014

Sur le chemin de l'école

Marcher avec les copains après les cours...

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mardi 9 septembre 2014

Automne moderne (2)

Respirez, mes amis, respirez...
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Automne à l'ancienne (1)


lundi 8 septembre 2014

« Monsieur le juge ! »

« Je suis sérieux, monsieur le juge ! »

Poissons dans l'eau noire

Quand souffle un vent d'optimisme...

vendredi 5 septembre 2014

L'étudiant moderne

Les temps ont changé, les profs aussi, les matières ont évolué, seule la loi du travail reste immuable...

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mardi 2 septembre 2014

À la petite semaine...

Les passions, les amours, les découvertes, les étonnements composent un menu assez rare. La tartine de l'ennui, la compote de la solitude, qui se font brasser par les amitiés pures, apparaissent sur le plateau plus souvent qu'à leur tour. Cependant, nous pouvons réagir en jetant sur les braises de notre paresse quelques heureuses initiatives, quelques actions précises, qui nous secouent et nous redonnent de la joie...
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lundi 1 septembre 2014

De retour !

Me voilà de retour! J'ai passé de belles vacances à flâner, à courir pour perdre du poids et à m'empiffrer pour en regagner. J'ai cauchemardé en rêvant que l'Haleine D’Angleterre nous rendait visite comme en 1960 pour sentir le cul des policiers québécois. J'ai paranoïé en imaginant que j'avais les oreilles du prince Charles qui sont répertoriées comme piste d’atterrissage pour la Royal Air Force. J'ai suffoqué en apprenant qu'un nonce apostolique romain avait encore perverti des mineurs (les prêtres nous donnent des leçons, mais ils préfèrent les caleçons!). J'ai éprouvé de la fierté en écoutant Lucien Bouchard, un homme d'une grande honnêteté et d'une grande franchise qui donne une image positive du Québécois. Et puis, je me suis aussi ennuyé de vous tous, amis, qui suivez ce blogue. Enfin, mon Père, je confesse avoir asséné quelques bons coups de plume (ou de griffes) à des mous, d'avoir joui en tripotant les genoux 3D de mademoiselle Ixe grâce à quelques touchers audacieux, et de m'être régalé en soupant avec mon frère Pierre et ma belle-sœur Susan qui m'avaient invité dans un très bon restaurant italien de Montréal pour le plaisir et la fin des vacances...