Le Noël du sans-abri

Malgré son immense richesse notre société moderne se montre incapable de nourrir tous les siens. On valorise la richesse, alors qu'elle ne vaut que poussière. Le riche dans son trou n'a plus aucune valeur.

Pourquoi cette course effrénée des hommes pour des choses que le temps efface? L'homme semble incapable d'accepter de vieillir et, par conséquent d'enlaidir, bien que certaines, dans leur insouciance, croient pouvoir échapper aux lacérations des griffes du temps et se croient encore belles! L'homme croit également qu'accumuler des richesses le mettra à l'abri pour sa vie des besoins matériels. Or, il n'est est rien ; la maladie, les accidents, les imprévus et les revers n'épargnent personne, et personne ne connaît de quoi demain sera tissé. Il nous reste le présent et, ma foi, on peut fort bien s'amuser et trouver la vie épatante, car tous tant que nous sommes, nous sommes des êtres uniques. Ce qui veut dire que dans ces millions de personnes qui ont vécu pendant ces milliers d'années, parmi ces gens de toutes les races, ces artistes, ces politiciens, ces médecins, ces ouvriers, ces travailleurs, il n'y a personne, pas un seul, qui ne possède nos qualités. Personne ne peut copier notre personne. Nous sommes des exemplaires uniques et quoi que l'on fasse dans la vie, que l'on soit béni des dieux ou honni, éclairé par les feux de la rampe ou vivant dans l'obscurité, chacun de nous est un être très important...

J'en profite pour vous souhaiter mes bons vœux du temps des Fêtes et une année propice à votre épanouissement. Je vous remercie de m'avoir suivi dans mes élucubrations ; vous êtes de plus en plus nombreux à le faire et, grâce à vous, je me sens d'attaque pour poursuivre mes recherches graphiques qui sont accompagnées parfois par des coups de gueule, d'autres fois par des propos légers, sinon irrévérencieux. Je suis ainsi fait ; parfois sérieux comme maintenant, parfois plus détendu, plus blagueur, parfois d'humeur maussade, parfois d'humeur agréable et souriant.

Je vais faire une bonne pause, pour renouveler mon inspiration, conserver la bonne forme et je vous reviendrai vers le 15 janvier 2015.

Salutations à mes amis et embrassades à mes amies. Denis Rheault

Fantaisie de décembre

Marcel

Celui qui savait toujours nous surprendre avec ses idées aux pattes cassées et ses réparties de canon... Qu'est-il aujourd'hui?

Set carré

Danse endiablée du temps des fêtes...

Rue Sainte-Catherine (Suite hivernale 1)

Cette image aurait pu naître quelque part en forêt, à la campagne, devant le torticolis des bouleaux, la majesté des érables et la verdure des sapins. Ainsi, elle n'aurait pas manqué de crédibilité. Or, pardonnez mon audace, je l'ai prise, hier matin, dans la circulation dense de la rue Sainte-Catherine, à Montréal. J'ai pointé mon appareil-photo vers le ciel et j'ai capté ces branches qui poussent, en réalité, devant les fenêtres de la bibliothèque de l'UQÀM. J'ai bouchonné le tout avec un soupçon de ciel auquel j'ai ajouté une lune... de miel !

Conseil : ne jugez pas les images sur l'apparence; les photographes et les artistes numériques ont plus de trucs que les meilleurs magiciens..

Note : Faites un clic sur l'image pour la voir en entier.

Notre sport

Dans lequel naguère brillaient les nôtres. Depuis quelques années, nos bons joueurs ont été engloutis dans la masse nord-américaine. Nous aussi, Québécois, nous risquons le même sort, si nous ne relevons pas la tête. Au hockey, il faut toujours garder la tête haute... 
Ce n'est pas se chicaner que d'affirmer, de défendre ses droits, c'est un acte d'adulte, tout le contraire d'une moumoune fédéraliste...

Oeufs à la coque ?

Je m'amuse à faire un peu de cuisine ce soir... juste avant de me coucher !

Les voiliers se dévoilent...

Dans notre folle course vers un infini certain, peu à peu la vie dévoile ses secrets, mais elle s'en réserve certains pour lesquels nous verrons clair plus tard...

Un petit pommier

Quelques pommes pour finir la semaine, ça fait un bon dessert !

La rencontre

Très émotive, j'imagine!

Photo d'hiver

J'ai puisé dans les photos que j'ai prises cette image d'hiver qui correspond au temps qu'il fait ce matin.

Le Grand bal des souris

« Certains jours, se disent-elles, on vit dans un monde merveilleux...»

Déjà décembre...

Et je prévois faire une pause, vers le vingt décembre, pour la période des Fêtes ou, si vous préférez, une trêve d'insolences ; il faut tout de même se montrer galant envers ces dames...qui nous regardent parfois.

Les choristes vertueuses

Les trois choristes Grégoria, Grégorianne et Grégoriette chantent ici du grégorien. Elles ont uni leurs voix pour amasser des paniers de Noël pour les pauvres de la paroisse. Ces belles dames vertueuses font preuve néanmoins de retenue; elles se sont gardées un filet de voix pour leurs commérages et un filet de steak pour leurs gros culs...

La troupe joyeuse

La vie n'est pas toujours grise, on a du bon temps aussi...

Sur le bord de la plage

Méfiez-vous des rayons UV...

Coup de dés

Jusqu'à quel point le hasard intervient-il dans nos vies ?

Des arbres pas comme les autres...

Il y en a qui n'ont jamais compris cela, mais c'est l'unique loi du dessin...

Les toutes dernières?

D'autres et d'autres encore leur succéderont...

Première neige

Première réaction de froid... (d'effroi !..)

Émilie

... c'est ce qui nous frappait d'abord chez elle.

Madame magazine : danger !

C'est la période de l'année la plus active pour les chasseresses qui ne se privent pas de la joie d'une belle promenade parmi les pommades, les crèmes, les parfums et les huiles... essentielles. Elles se promènent avec des sacs de marques prestigieuses pour se requinquer dans l'échelle sociale... Elles voient la vie en rose... pendant que Monsieur voit rouge!

La diva

Sa voix a le charisme de l'actrice et elle apporte du bonheur...

Photo d'un parc bien ordinaire

J'ai réalisé hier cette photo créative du parc avoisinant en tentant une expérience qui s'est avérée intéressante. Je vous livre le résultat sans en dévoiler toutes les manipulations. Il en résulte que les logiciels de photographie comme Photoshop apportent une dimension nouvelle à la photographie. Ils permettent, grâce à la souplesse de leurs outils, de créer des rendus créatifs qui ne sont pas à la portée de ceux qui font de la photo traditionnelle (et qui n'en ont aucune idée!). Je ne prétends pas que la photo numérique est meilleure que la traditionnelle, elle ouvre d'autres voies et d'autres possibilités tout simplement. Progrès ou nostalgie : à vous de choisir votre camp...

Exercice matinal

En vieillissant, on n'a pas le choix; il faut bouger le matin, sinon on ankylose. Nos muscles perdent leur tonus et le sifflet du train se fait entendre dans la nuit...

Ski

Silence, on skie... Pendant que la neige nous rase le visage, que le vent nous enivre, que l'air pur nous fait pomper le cœur, on ne pense à rien d'autre. Il n'y a plus d'heure, plus de fatigue, plus de travail, plus d'ennui; la journée nous appartient... totalement. Nous sommes libres.

Même si j'avais toutes les qualités, dont la plus importante, celle d'être nul en ski, je n'ai jamais fait partie de l'équipe olympique canadienne; finir cinq centième sur trente participants pour entendre vomir l'hymne national en anglais et recevoir l'Ordre des parasites du Canada, cela ne m'intéressait pas.

Tu dors...

en plein jour ? N'es-tu pas un peu paresseux ?

L'arbre-avion

L'automne passe pour la saison morte alors qu'une certaine idée de liberté flotte dans l'air...

Curieuse

Comment pourrait-elle passer de longs jours et de longues nuits à attendre si la curiosité ne faisait pas partie de ses gènes?

Scène pastorale

Elle s'appelait Lique et lui, Buco. Ils formaient un couple bucolique.

Pendant que je croquais la scène, ils étaient partis se chicaner...(rires) 
Plus sérieusement, je rêve d'Irlande où j'aimerais bien aller.

L'astéroïde C 206

Avant qu'il n'arrive,

on a le temps de casser sa pipe...

Madame a le temps d'essuyer son rouge à lèvres sur l'habit de son amant.

Le curé de partager la chambre de son enfant de choeur préféré.

Le facteur de postuler comme père Noël.

Le professeur de dévergonder sa stagiaire.

L'avocat de piger dans le compte de ses clients.

Un lac quelque part au monde

J'ai pour toi un lac quelque part au monde

Un beau lac tout bleu

Comme un œil ouvert sur la nuit profonde

Un cristal frileux

Qui tremble à ton nom comme tremble feuille

À brise d'automne et chanson d'hiver

S'y mire le temps, s'y meurent et s'y cueillent

Mes jours à l'endroit mes nuits à l'envers 

( Gilles Vigneault )

Faites un clic sur l'image pour la voir en entier.

Les danseuses colorées de l'automne, le soir

Quand les feuilles quittent les arbres, sont-elles déjà mortes ? Est-ce qu'on assiste au dernier envol et à la dernière danse des cadavres ?

Les danseuses colorées de l'automne, vers midi

Dérive

Comme des miettes de vie le temps se détache de nous...

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Le roi

L'âne, le roi et moi

Nous serons morts demain

L'âne de faim

Le roi d'ennui

Et moi d'amour

Chanson du mois de mai ( Jacques Prévert )

Amerissage...

Faites un clic sur l'image pour la voir en entier...

Les feuilles de l'automne

Ne sont-elles pas éphémères comme les écrits ?

La maison dans la nuit

Vous en souvient-il encore ?

D'où venons-nous ?

Si vous le savez... ne soufflez pas la réponse.

Cité tout excitée

Expression heureuse (?) de Charles Trenet dans une de ses chansons...

Extraterrestre

Femme au bain

De la grâce, de la sensualité...

Baseball...

Retiré! Séquence d'une partie de baseball alors que les Séries Mondiales, qui sont plutôt des Séries bien américaines, se tiennent présentement.

Souvenir de France

Qui avait une douceur indéfinissable...

Le dernier clin d'oeil

L'art rend libre et heureux et la richesse est une forme d'esclavage...

Cocq, cocq,cocq...(2)

Je préfère la version simplifiée. Elle résonne plus au petit matin...

Cocq, cocq,cocq...

Mes petits canards

À dix minutes de chez-moi, ils baignent dans la quiétude de l'étang, à mille lieues de la réserve du cap Tourmente, renommée pour ses terrifiants chasseurs qui n'ont qu'une idée en tête : les mettre à bouillir dans une casserole avant de les manger et raconter leurs exploits après une chasse si... périlleuse ! Il y en a qui aiment mieux chasser le lion ou le tigre... mais ce ne sont que des tordus et des petits chasseurs sans ambition !

La thèse de doctorat... en philosophie

Interviewé comme une vedette, le professeur de philosophie Catin discourait : « Je viens de publier un livre sur la pensée de Kant et j'ai fait une trouvaille extraordinaire qui va révolutionner l'enseignement de la philosophie.

– Qu'avez-vous découvert, Maître?

• J'ai découvert le sens d'un mot si important que, sans mon apport, l'histoire de la philosophie serait perturbée.
• De quel mot s'agit-il, Maître?
• Du mot « pergeïon » que tous les ignares ont mal traduit sans se rendre compte de leur erreur.
  Or, ce mot, qu'on retrouve à la page 340 du traité « Du commencement, de la fin, et de l'erreur abyssale entre les deux », est aussi employé, quoique dans un sens différent, par Socrate lui-même dans ses conversations avec ses disciples. Socrate le tenait de Démocrite et l'illustre Grec l'avait entendu en explorant les cavernes de ses jeunes disciples. En effet, le petit Hypothésus, qui était mignon comme tout, un jour qu'il avait été enculé par son digne professeur grec, s'était écrié : « Maître, vous êtes un « pergeïon ».
• Qu'est-ce que cela voulait dire ?
• Voilà bien la question que j'avais à résoudre, vous pensez bien. Alors, je me suis souvenu de Kant qui raconte dans son livre « L'univers sans sa beauté métaphysique » l'anecdote suivante : un jour qu'il était dans une grange avec un de ses disciples, s'étant approché de lui, il lui dit : « Mon petit Georges, te plairait-il avec ton Maître de faire un tour dans les cavernes grecques.» Le petit Georges lui répondit : « Grand Maître, je ne puis accéder à vos désirs, car j'ai compris dans Démocrite le sens du mot « pergeïon »
• Que voulait-il insinuer par là ?
• Toutes mes recherches en tant qu'intellectuel, grâce aux subventions effrontées que je reçois de l'université, ont porté là-dessus. Mais j'ai peur qu'en dévoilant le sens de ce mot, j'entache à tout jamais ma crédibilité et mon objectivité en tant que chercheur.
• Allez, Maître, pour nos auditeurs, dévoilez le sens de ce mot.
• J'y arrive! Mais laissez-moi vous dire que j'ai pleuré en saisissant le sens et la portée de ce mot. J'y ai vu toute la beauté de la philosophie et j'ai compris pourquoi c'était la science des sciences. Nous, les philosophes, sommes des gens supérieurs. Nous pouvons tout vous expliquer par la raison et par les mots. Rien ne nous échappe et même le rien est l'objet de nos discussions.
• Alors, résolvez l'énigme et dites-nous ce que vous avez trouvé.
• Je vous trouve bien impertinent de m'adresser la parole sans avoir employé le mot « Maître ».
• Et bien « Maître », dites-nous?
• Dîtes-nous quoi ?
• Votre trouvaille en philosophie.
• Comme tous les professeurs de philosophie, je n'ai jamais rien trouvé. Je m'en rapporte aux vrais philosophes : Socrate, Kant, Hegel, Sartre. Je mendie leur opinion sur tous les sujets et je les ajuste à toutes les sauces. En réalité, je suis philosophe saucier.
• Et votre trouvaille ?
• Je ne me souviens plus de ce que j'ai trouvé. On trouve tellement de choses. D'ailleurs, ça ferait un bon sujet de thèse de doctorat : le souvenir du non-souvenir. On pourrait commencer par voir ce qu'en pensaient les stoïciens, ensuite les épicuriens, puis Socrate, pour arriver jusqu'à aujourd'hui.
• Et le mot « pergeïon »
• Il est très philosophique, il signifie : « Enfoiré! ».

Chaton ronron...

« Dans la nuit, tous les chats sont gris », dit le proverbe. Est-ce vrai ?

Note : Si vous aimez mes images, ne les copiez pas. Achetez-les plutôt, les prix sont très abordables et c'est mon gagne-pain...