vendredi 30 novembre 2012

La sieste d'Alphonse et d'Alphonsine

Les interprètes Alphonse et Alphonsine chantent à l'unisson le premier duo de la saison.

mercredi 28 novembre 2012

Créatures marines

Vivre dans un monde parallèle...

lundi 26 novembre 2012

Vivement la première neige!

Tout le contraire du dessin précédent.

Hubert cogite

Aucune spontanéité, aucun improvisation...que du calcul!

mercredi 21 novembre 2012

La vie heureuse de Marilyn

La vie de Marilyn ou lavis de Marilyn...

lundi 19 novembre 2012

vendredi 16 novembre 2012

« Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » (Aragon)

Je suis de ceux qui croient qu’un dessin n’a pas besoin d’explications. Il nous plaît ou il ne nous plaît pas. Ce qui peut s’expliquer, en revanche, c’est son processus.

Processus de fabrication :

Une gentille étudiante québécoise, d’origine chinoise, qui m’observait pendant que je faisais ce dessin dans un endroit public m’a demandé de quelle façon je procédais. Voici ma réponse : quand je dessine, je n’ai jamais d’idée préconçue. Je ne sais jamais d’avance quel va être le dessin du jour. Je m’installe devant mon portable, j’ouvre une page blanche et je me laisse aller. Je commence par dessiner des formes colorées et si, au bout d’un certain temps, je ne suis pas satisfait des formes ou des couleurs, je jette tout à la poubelle et je fais autre chose. À un moment, je découvre mon dessin. Par exemple, je me dis : tiens, c’est le rêve que j’ai fait hier (la sonate en mi mineur) ou c’est la soirée que j’ai passé, etc. Alors, je le peaufine, mais sans chercher à atteindre la perfection. Le spectateur peut voir autre chose que je vois. Dans mes dessins, il y a des erreurs et, bien que je m’applique, je ne les élimine pas toujours (souvent je les vois après). Une image trop parfaite, trop léchée perd de sa candeur, c’est un peu comme la beauté d’une femme; si elle a des traits trop réguliers, si plastiquement elle est sans défaut, elle dégage une certaine froideur, une certaine monotonie. Pour moi, un dessin réussi, c’est celui dont on pardonne la facture (et parfois, j’ai beaucoup à me faire pardonner!), mais auquel on s’attache simplement parce qu’il nous plaît. Ma démarche est intuitive : je laisse s’exprimer mon inconscient. C’est ma conception et Picasso (je ne me prends pas pour lui, croyez-moi), qui ne m’a pas consulté, en avait une autre!

mercredi 14 novembre 2012

Soirée disco

J'ai tant dansé que j'ai perdu cinq livres. Je devrais danser bien davantage!

lundi 12 novembre 2012

Le soleil d'automne s'étiole (2)

Trois dessins : je suis en pleine forme!

Note : faites un clic sur le dessin pour l'agrandir.

Le soleil d'automne s'étiole (1)


Murale


vendredi 9 novembre 2012

Démaquillage

Est-ce que ça ressemble un peu à ça ?

mercredi 7 novembre 2012

La biographie épouvantable de Réal Caramel

Voici un petit amusement littéraire, écrit de la main gauche, qui prendra peut-être la forme d’un livre intitulé : La biographie épouvantable de Réal Caramel.
          Contexte de l’extrait : Réal Caramel qui se prétend grand séducteur raconte ses aventures amoureuses :

J'ai les fesses bénies par le Bon Dieu depuis ma naissance de sorte que, le même jour, je fis la connaissance de Marianne Hollande, une femme d'affaires. Elle n'a aucun lien de parenté avec le président français du même patronyme, qui naguère a démontré son courage et sa virilité en retraitant par une porte dérobée à New York lors d'une manifestation officielle à l'ONU, craignant d'être en présence de son ex-femme... Pendant que la maîtresse du président, sa dominatrice, tirait sur la laisse, le président de la quatrième puissance mondiale rampait. Oui, vous l'avez vu dans les actualités! On peut dire, avec ironie, que la pantoufle a écrasé le tapis. Elle est belle la France! Surtout elle ne manque pas de cran! 
            Pour en revenir à ma Marianne, elle avait les manières du petit monstre Sarkosy. Façon polie de dire qu'elle manquait de classe. Elle était tellement dure en affaires que même les mafieux ne voulaient pas faire affaires avec elle. J'ai eu le bonheur de rencontrer cette chiante dans un club de gymnastique. Elle pédalait, bourrée comme Lance Armstrong, sur un vélo à côté du mien tout en faisant semblant de regarder le cours de la bourse, mais reluquant dans mes pantalons l'état de ma bourse. Étonné de voir une femme hantée par la spiritualité, je flairai la bonne baise. Enfin de la mauvaise compagnie! Je pleurais de joie autant que le curé de ma paroisse engageant sa future servante qu'il est aussi sûr de faire pisser sur sa soutane qu'un lion de l'Atlas est sûr de dévorer sa proie. Alors, j'engageai la conversation avec elle, en lançant un bout de phrase capitaliste, à tout hasard. « La bourse, dis-je, serait-elle en train de planter? »« Pas la vôtre en tout cas! » « Je le sais, elle manque d'amour, lui dis-je tristement. Mais je parlais plutôt de la bourse financière. » « Ah bon! Ce matin même, j'ai dû congédier cent employés. Ces communistes voulaient faire entrer le syndicat dans mon entreprise. Comment peut-on gérer une compagnie si le syndicat fait main basse sur les profits? » Je me suis dit intérieurement : quelle salope! Il faut que je la baise! « Les employés que vous avez congédiés, madame, avaient sûrement une famille à faire vivre? » « Je ne suis pas la charité publique », répondit-elle. « Puisque vous les avez congédiés, c'est l'état qui va devoir maintenant s'en occuper. Et l'état, madame, c'est moi, ce sont mes sueurs, mes corps au pied, mes couilles, mes taxes. » « Je m'en fous complètement, me dit-elle, pourvu que je me fasse rôtir le triangle dans le Triangle des Bermudes, chaque année; j'en ai besoin pour l'hiver, car c'est en quelque sorte mon manteau de fourrure. De plus, vous saurez, monsieur que j'ai reçu l'Ordre du Canada. »« Ne vous en vantez pas, madame, il y a tellement de bandits qui l'ont obtenu... » « Je crée de l'emploi, monsieur. Si certains de ceux que j'ai congédiés divorcent ou se suicident, en quoi suis-je responsable? » Je pensai qu'elle méritait bien que je la mouche personnellement. Mon plan : la séduire et la planter là. Ça lui apprendra à vouloir jouer les Bonnie. « Madame, susurrai-je en mettant du volatil parfumé et du froufrou dans mon verbe, vous m'avez l'air si gentille que je vous offre le verre de la trêve syndicale et celui de l'amitié. » Craquant devant tant de gentillesse, elle accepta. Nous voilà attablés, la pétasse et moi, chez Pierrot, un bar à vin de la rue Saint-Denis. Elle me raconte qu'elle a monté une entreprise de cosmétiques à Montréal. Qu'elle a trois cents employés, qu'elle vient d'en congédier cent. Qu'elle se porte bien. Qu'elle croit au Bon Dieu. Que chaque matin elle s'enduit les cuisses avec de l'huile du frère André. Qu'elle... Qu’elle... Qu’elle... Tellement imbue d'elle-même que j'avais l'impression de draguer un gars! Froide comme l'hiver arctique. Plus bête que mon chien. Un vrai gars, vous dis-je! Alors m'approchant d'elle, la regardant droit dans les yeux et en répandant de la bave sur elle comme un Anglais qui fait la cour, je lui pris audacieusement un sein : « Chérie, j'ai tellement de choses à te dire! Ne sens-tu pas la sève d'érable monter en toi? » « Monsieur, si j'observe votre pantalon, je vous dirais qu'elle monte chez vous aussi! Écoutez, monsieur le batifoleur, je suis encore majeure, j'habite chez ma mère et je ne voudrais pas perdre ma virginité aux mains du premier venu. Il faudrait tout d'abord que je consulte le curé : celui-là même qui m'a conseillé l'huile que vous connaissez et qui veut à Noël me donner un instrument indispensable aux femmes seules qui s'ennuient. Et puis, je ne vous connais pas! » « Ne mêle pas ta mère ni le curé à notre histoire d'amour! » « Tes gestes sont grisants; ils sont encore plus chauds que les mains du saint curé dans mon slip. Je commence à mouiller. Et avant que l'eau ne me pisse sur les jambes, j'aurais besoin de changer ma petite culotte. » « Je suggère que nous prenions une chambre, lui dis-je, en lui agrippant l'autre sein. Allons tout près d'ici à l'Hôtel des pucelles. » L’Hôtel des pucelles? Est-ce ainsi que tu désignes le presbytère? » « Non, je parle simplement du paradis. » Baissant sa jupe que j'avais remontée et se refroidissant : « J'ai un conseil d'administration dans une heure. » « Tes collègues vont bien être contents que tu sois absente. S'ils t'assistent dans ta tâche, c'est qu'ils désirent prendre ta place pour faire plus d'argent encore. » « Je n'avais jamais vu ça sous cet angle. Tu penses vraiment qu'ils veulent mon fric? » « C'est la loi du capitalisme. Le plus fort, le cochon Alpha, chie sur les autres administrateurs, il se goinfre avec leur argent. » « Comme c'est immoral! » « Notre belle société fonctionne ainsi : les voleurs, les tricheurs, les fraudeurs, et particulièrement les juges contrôlent tout. » « Je suis très déçue de savoir que les juges sont des charognes. » « Oui, ils le sont, car ils doivent leur nomination non pas à leur compétence, mais grâce aux magouilles et aux services qu'ils ont rendus aux partis. » « Notre société serait donc pourrie? » « À l'os, madame, à l'os. »« Tu me parais honnête. Je vais te suivre à l'hôtel, mais rendu dans la chambre, tu vas me promettre de dire cinq “Je vous salue Marie ” avant de me baiser, c'est ainsi qu'on procède avec le curé. » « Je suis prêt à réciter tout un chapelet, si ça te convient. »
Nous voilà débitant la prière convenue et la foi renforçant mes pulsions, je commençai à masser ses petits fours et je m'attaquai à la miche entière dans son four à pain. Ça chauffait dans la belle financière, une vraie fournaise, ça chauffait tellement que trois jours plus tard, j'éprouvai toutes sortes de démangeaisons qui me firent comprendre que son four à pain abritait des champignons et pas de ceux que l'on aime manger! Je sus, par la suite, que la belle n'avait pas de mère, qu'elle ne voyait jamais le curé et qu'elle avait fraudé le fisc de plusieurs millions. Une femme d'affaires, quoi! Comme j'ai été naïf de croire à une femme enveloppée savamment d'une couche de graisse qu'on nomme cosmétique. Seul point positif : elle se graissait la noune avec le produit préféré du frère André!

Sonate en mi mineur

Je jouais cette sonate...dans mon rêve.

lundi 5 novembre 2012

Le mystère des poissons

Au lieu d’écouler le temps, le sens de notre vie n’est-il pas au contraire de le remonter, un peu comme ces planètes dont l’acte de décès n’est pas déjà séché qu’elles propulsent dans l’espace les feux de leur nouvelle naissance en rattrapant le temps? De même pour les poissons… Et nous? Le temps ne serait-il rien d’autre qu’une invention des Terriens?

vendredi 2 novembre 2012

Les planètes

Elles sont les bijoux du cosmos.