Hubert, homme d’affaires, cache au fond de lui un tempérament d’artiste. Il consacre sa vie à courir après l’argent, à bouffer des pilules et à mal dormir. Le stress lui sape toute son énergie et le rend malade. Combien de temps perdra-t-il à éteindre la braise de son talent? Lui restera-t-il encore assez d’énergie pour vivre en fonction de ce qu’il est et non pour plaire à son entourage?
Images et écrits de Denis Rheault: humeurs, grains de poésie, coups de griffes et images que vous pouvez acheter. Et si ça vous chante, vous pouvez simplement m'envoyer un petit mot. Mon courriel : rheaultd4@gmail.com
dimanche 30 août 2009
samedi 29 août 2009
Ballet moderne
jeudi 27 août 2009
La cantatrice triste
mardi 25 août 2009
La noyade de Frédéric
Frédéric s’est noyé dans un lac, au beau milieu d’une nuit claire. Il aimait la forêt, les animaux, la chasse et l’air pur. Il est mort en faisant du canot, une activité qu’il adorait, et avant de partir, il a essayé de serrer une dernière fois la lune dans ses mains, mais déjà la mort l’avait cueilli dans ses bras.
samedi 22 août 2009
Le tigre de papier
jeudi 20 août 2009
Marie est tombée...
mercredi 19 août 2009
Il neige sur Snoopie
L’été, quand on suffoque, on a la nostalgie des journées plus froides, et quand l’hiver revêt son blanc manteau et qu’on est transi, on se surprend à rêver aux chaudes journées d’été. Ce n’est pas le cas de Snoopie qui module son comportement en fonction de chaque saison;
voyez-le sous la neige : ne nous apprend-il pas l’art de relaxer? Il avance lentement, insouciant des flocons qui lui chatouillent le museau, des autres cabots et des os de la vie quotidienne.
voyez-le sous la neige : ne nous apprend-il pas l’art de relaxer? Il avance lentement, insouciant des flocons qui lui chatouillent le museau, des autres cabots et des os de la vie quotidienne.
lundi 17 août 2009
Un beau rêve
dimanche 16 août 2009
La vieille fille haïssable
À vingt ans, le venin d’une première peine d’amour lui fit sortir ses griffes et quand l’amour s’est présenté à nouveau (comme le facteur, il sonne toujours deux fois!), apercevant les ongles hérissés, il s’est enfui. Maintenant devenue vieille fille haïssable, elle occupe tous ses loisirs à distiller son poison…
samedi 15 août 2009
La mer du Nord
vendredi 14 août 2009
Le pianiste de jazz
Le pianiste de jazz raconte toute sa vie en jouant. S’il est possible de camoufler la misère de son âme derrière la fumée des mots, il est plus difficile de mentir dans un bouquet de notes qui éclatent sous le marteau des doigts, dans l’instant présent, et crient la misère, la solitude, le manque d’amour et la soif d’amitié. Les notes sont émotives alors que les mots sont le plus souvent rationnels.
jeudi 13 août 2009
L'oiseau de feu
Parfois la vie nous fait subir l’épreuve du feu. Mais comme l’oiseau du dessin, la flamme nous entoure, nous chauffe, mais ne nous consume pas. Cette situation, pour inconfortable qu’elle soit, ne dure pas; elle passe comme tout passe dans la vie, et elle nous fait réaliser que nous avons en nous les ressources pour passer au travers du brasier le plus intense qui soit.
mercredi 12 août 2009
Les ordres et le désordre
Après sa confesse, le voisin voyait sa belle tous les jours. Il ne pouvait faire un soupir sans elle; il l’approchait, la cajolait, la frôlait, la touchait, pour ensuite… Il finira au cimetière où il sera oublié.
Après sa messe, le curé voyait son enfant de chœur tous les jours. Il ne pouvait dormir sans lui; il l’approchait, le cajolait, le frôlait, le touchait, pour ensuite… Il finira au cimetière où il sera
prié.
Après sa vesse, le pape voyait son petit suisse tous les jours. Il ne pouvait jouir sans lui; il l’approchait, le cajolait, le frôlait, le touchait, pour ensuite… Il finira au cimetière où il sera béatifié…
Après sa messe, le curé voyait son enfant de chœur tous les jours. Il ne pouvait dormir sans lui; il l’approchait, le cajolait, le frôlait, le touchait, pour ensuite… Il finira au cimetière où il sera
prié.
Après sa vesse, le pape voyait son petit suisse tous les jours. Il ne pouvait jouir sans lui; il l’approchait, le cajolait, le frôlait, le touchait, pour ensuite… Il finira au cimetière où il sera béatifié…
mardi 11 août 2009
Sous un masque
Hirima, qui participe à une fête, croit pouvoir s’éclater en cachant sa peine sous un masque. Or, tout masque n’est qu’un paravent translucide qui trahit les émotions intimes. La vie, qui se mêle des sentiments les plus secrets, lui réserve un cadeau; elle lui apprendra à se montrer à la lumière du jour.
lundi 10 août 2009
Un beau petit mouton
Quand un peuple choisit de se taire et de se faire diriger par un mouton, son avenir est en voie de désintégration. Jamais le Québec n’a autant piétiné sur le plan culturel depuis qu’un petit Saint-Jean-Baptiste, tout frisé comme une poupée, le dirige. Réfractaire à l’idée d’imposer la langue officielle du Québec, parlée par l’immense majorité des locuteurs, comme langue du travail, notre premier mouton est responsable du déclin de notre outil de communication. Son apathie et sa mollesse ont engendré une meute de petits moutons artistes, vouant toute leur créativité à bêler après des «suceventions», reléguant au statut de simple projet l’indépendance du Québec, naguère fer-de-lance de notre communauté québécoise.
Cerise sur le gâchis : la société Radio-Canada est devenue l’instrument de notre aliénation collective pour avoir choisi le Canada, le bilinguisme et la promotion de la culture anglaise lors de sa messe quotidienne, en matraquant le téléspectateur québécois, de reportages traduits par nos autochtones, vantant les mérites d’un pays qui n’est pas le nôtre, et de ce fait, leurrant le bon peuple qui croit que sa langue se porte bien.
Cerise sur le gâchis : la société Radio-Canada est devenue l’instrument de notre aliénation collective pour avoir choisi le Canada, le bilinguisme et la promotion de la culture anglaise lors de sa messe quotidienne, en matraquant le téléspectateur québécois, de reportages traduits par nos autochtones, vantant les mérites d’un pays qui n’est pas le nôtre, et de ce fait, leurrant le bon peuple qui croit que sa langue se porte bien.
Riche ou pauvre ?
jeudi 6 août 2009
Quand Isabelle dort...
«Quand Isabelle dort, plus rien ne bouge... » chantait Brel. La nuit enveloppe de silence les rêves d’Isabelle. Si on pouvait démêler le tricot de ses pensées, on pourrait entrevoir des dunes qui se font dorer le ventre au soleil, pendant qu’une silhouette en contre-jour (est-ce son amant?) s’avance vers elle, les bras tendus, et le sourire avenant. Isabelle est radieuse…
mardi 4 août 2009
Un chat rose, puis après ?
Le rouge vif, choisi par l’Église pour vêtir ses princes (alors qu’elle prêche la pauvreté!), a bonne presse à la condition de ne pas ajouter au substrat original un peu de blanc, recette qui lui donne sa couleur rose. Toute la meute des mâles a tôt fait de s’agiter et de s’alarmer en dénonçant ce mélange démoniaque et ce symbole du racolage féminin. En Occident, les mâles bannissent le rose de leur garde-robe de peur de passer pour des femmelettes. Or, le rose est fondamentalement un rouge et le rouge est une couleur comme une autre.
Ce rose a une douceur et une fraîcheur estivales; c’est pour cette raison que je l’ai choisi dans mon dessin, sachant que les couleurs sont de pures conventions et que toutes les conventions m’emmerdent.
Ce rose a une douceur et une fraîcheur estivales; c’est pour cette raison que je l’ai choisi dans mon dessin, sachant que les couleurs sont de pures conventions et que toutes les conventions m’emmerdent.
lundi 3 août 2009
L'artiste
L’artiste est un soleil qui doit produire sa propre énergie. Il ne doit compter que sur lui-même; toute sa braise et sa force créatrice sont en lui. Et comme le soleil rayonne toujours quelles que soient les conditions atmosphériques, de même l’artiste s’éclate et connaît le bonheur dès qu’il a le loisir de pratiquer son art.
dimanche 2 août 2009
Avions supersoniques
Les avions, créatures de l’homme, sont des oiseaux bien fragiles dans les orages. On oublie que la Terre est elle-même un véhicule spatial beaucoup plus robuste pour tenir tête aux intempéries. Petit bonus : elle file gracieusement dans l’univers à une vitesse étonnante pendant que les scientifiques éprouvent toutes les misères du monde à conquérir Mars qui est pourtant à nos portes…
samedi 1 août 2009
Mer indocile
La mer a du caractère; on la croit docile, calme, paisible et soudain, dans un tourbillon de vent, la voilà qui s’agite, qui s’énerve et qui fait mille misères aux matelots. Cependant, sur la grève, le point de vue diverge. Témoin de son agitation et de ses soubresauts, le spectateur a un certain recul; il se surprend même à admirer la lumière qui brille dans ses yeux comme dans les beaux yeux d’une femme.
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