Tirelire

Notre société capitaliste traite les arts en termes de produits. Un livre publié à tant d’exemplaires est un best-seller et celui qui l’a composé est un « grand écrivain ». Un film réussi rapporte tel nombre d’entrées. Un tableau de « maître » a telle valeur.
L’art s’accommode mal d’un pareil traitement ; il se complaît dans la liberté, dans la créativité, dans la générosité. Ces qualités ne s’évaluent pas en effets de commerce. Comme le vent, le soleil, la mer sont gratuits, l’inspiration n’a pas de prix. À quoi sert-il de remplir sa tirelire de pièces de monnaie, quand vous allez tous finir de la même façon : au fond d’un trou…

Trafic dans le Vieux-Québec

Quand la circulation des véhicules, tel un casse-tête, se morcelle en mille morceaux.

Silence (version B)

L'avantage des formes géométriques, c'est qu'en les faisant pivoter sur leur axe, on découvre une perspective nouvelle. D'où cette deuxième version du silence...

Silence (version A)

La dame de compagnie

« À sa façon de me dire : « est-ce que je te tente? », j’ai vu que j’avais affaire à une débutante.» ( Georges Brassens)

Umbougalou

Umbougalou vient de se faire une blonde. D'après moi, il va s'en faire d'autres!

Des hommes qui marchent

Je ne désespère pas de l'avenir du Québec tant qu'il y a des hommes qui marchent et se tiennent debout.